Septimanie

Ce n’est pas le nom d’une maladie infectieuse.

C’est le nom de la province romaine qu’occupait la 7è légion de César, dans le sud de la Gaule et en Catalogne. Georges Frêche voulait réhabiliter cette appellation, pour changer le nom de  la région Languedoc-Roussillon.

Une plaisanterie populaire(*) à Perpignan était que Georges Frêche voulait également rebaptiser la Méditerranée: Mer de Frêche.

(*) rapportée par Wikipaedia  

Intelligent !

J’entends souvent sur France Info, la publicité qui précède le bulletin météo.
Une société vante les mérites de
son “Système de surveillance intelligent“.
Evidemment on se dit que ce serait stupide, de proposer
un “Système de surveillance idiot“.
Un tel système ne sert à rien !

Quoique… ? ! ?
Avec tout ce qu’on entend …
… à propos de l’espionnage de l’entourage des candi dats !

Toi, si malingre, mais si attentif…

Je t’ai croisé, un jour d’automne, dans le hall de l’aéroport de Rouen.
Assis, recroquevillé dans ton siège, au milieu de la grande salle, tu portais attention à ce qui se passait, silencieux. Pensif, sans doute…

Je sais que tu n’en aurais rien eu à faire…. mais j’ai le grand regret de ne pas t’avoir parlé, ni seulement dit “Bonjour” ou quelque chose de ce genre… Ni donné ce jour-là une once de la reconnaissance que tous, ici et ailleurs, te vouent dans un élan unique, aujourd’hui.

Merde ! Qu’est-ce qu’on est couillon, des fois !

Scanner

Ainsi, l’hôpital de Besançon a procédé à l’analyse au scanner (tomographie axiale calculée) des momies de Sarkomeneth et Ségolénoût. Les deux patients ont dû attendre leur tour 2500 ans !

Le premier conserve toutes ses dents. La seconde révèle une plaque métallique au niveau du coeur et du pubis.
L’ensemble des résultats de l’analyse sera connu vers la mi-mars.

On aurait préféré fin avril / début mai.
Histoire de ne pas perturber les résultats des sondages.

sauuopueqe sapuow i o

Imprimez et retournez la feuille… ou bien, retournez l’écran !

 

26 novembre 2005

euem

i sauuopueqe sapuow i o

’sasshqe i o


i awop un snos xew ne sassnod
soxes sap uos ne
saawwosse
’suoed ua saanw sawep sauuoq xne no

xnassnow ap xneas sap suep sahou

‘xneauaw xne sassope
‘sasnwe sqous shpuep xne

esuad uo sanbuo ‘eunes ne ‘snossap-ne

« i suodnos
:… suoquoq ‘saheded ‘saaued sawwod

‘xnehoq sues assosap npop epued

‘awesas ne uownes ‘noqweq ap sassnod

: nuaw ne suossed i snou-suohasse »

: saqnope aznop sas awwos
noqnoq ua azuoq un no

‘xapuoq ne assed uo,nb ‘asn neauued un

pns ued np asodap uo ‘aasnw ne ‘seq ua

i neasnw uos suohnssa snou
apos wnqas un apnsxa

edwed aun suep awned hauod un puenb

i xneaseu xne aassed aaphxo assa aun

‘sasseuoq saue,p apeuew aun auaw
aqqe un

i anssnow aunopnop aun snos sanu

xnoda sues ‘saawed sauuou sap e

‘xhuo,p xneauue azuo auuop uo ‘sanbed e

i eqwes ap asuep ap sed un ahessa

‘(asnahos zasse apow aun)

xhqwoq ua aades ‘ansued assaqqe aun

i sop uow suep euuos uo

(sapouhs ap ‘awhuouhs ‘no)

sasseq sassaw ap anb i o

i sasodxa suoau sap
saauewa sapuo,p anb

i asnqe zau uow snos
sawas xnew ap anb

i sanqwa xnah saw snos
sauwep suowap ap anb

i sassnowa suas saw e spnaou ap anb

i sasdeuhs saw ‘sauoxe saw zanopewe

i saauasse sanssew ap sasop sap snos

sapnossap so saw ‘sassoq saw zassew

i saassed saauue saw zawnsse
‘anwa awe uow zapuos

i sed zapnoq aw au i sedwhs sasnw i o

 

sauuopueqe sapuow i o

 

 

 

 

Tête à queue de nombres

Intro
Un ami se livrait récemment à quelque analyse cabalistique du nombre de la bête (666). (*)
Grâce à un petit programme, qu’un autre ami a mis au point, on peut s’essayer à quelques calculs de gématrie . (**)
En termes simples, on associe à chaque lettre le nombre qui donne son rang dans l’alphabet : a=1, b=2, , z=26. (accents et signes de ponctuation sont éliminés, dans le calcul)
On peut ainsi associer à n’importe quel mot ou groupe de mots, une « somme gématrique » et se livrer à son interprétation.
Un exemple remarquable :
L’expression « deux cent vingt deux » a pour somme gématrique [222]
On note sous la forme suivante :

deux cent vingt deux ==> [222]

Gématrie palindro[ma/la]tique
On peut remarquer que : 666 = 3 fois 222
Or,

six cent soixante six ==> [253]
=
trois fois deux cent vingt deux
==> [352]
253
==> 352 ; Etonnant, non ?

Mais en poursuivant l’analyse, tout ceci devient insondable et abscons…
253 = 23 x 11
352 = 32 x 11

Dans la classe du petit Nicolas
Arithmétique…
Somme du petit Clotaire
Clotaire
(le cancre qui est assis près de poêle) explique :
En éliminant le 2 et le 3 qui sont en double dans (23+32), on trouve :

253 = 23 x 11
352 = 32 x 11
605 = (2+3) x 11 x 11

Somme du petit Agnan
Agnan
(le matheux qui est assis au premier rang) rétorque avec raison :
605 = (23×11) + (32×11) = (23+32) x 11 = 55 x 11 = 5 x 11 x 11
” Soit 605=(2+3) x 11 x 11, comme dans la méthode précédente “, dit le maître.

Gématrie
Clotaire dit
six cent cinq c’est : (vingt trois par onze) plus (trente deux par onze) ==> [731]
Mais Agnan le corrige et dit :

six cent cinq c’est : (deux plus trois) fois onze fois onze ==> [605]

Mais le maître dit: “Pas du tout ! En calcul gématrique on trouve :”
six cent cinq ==> [137]
Et il ajoute ” Et je le prouve ! “
le total gématrique de six cent cinq est bien cent trente sept ==> [605]
Agnan jubile, bien sûr…
Et, le maître ajoute… :
Clotaire, lui, fait tout à l’envers: 137
==> 731
Clotaire, le cancre, s’en trouve tout retourné, pour le nouvel an ! ==> [666]

Wana
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(*)-Gématrie
La gématrie est une étude des valeurs numériques des mots. Elle permet d’associer selon les différents alphabets des valeurs numériques à des noms. C’est une méthode très employée pour essayer de comprendre le chiffre de la bête. (Wikipaedia)
(**)-Le nombre de la bête
Selon Saint Jean (Apocalypse, 13:18) :
«C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête . Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » (Wikipaedia)

En Annanie: L’Acropole de destinée

L’aventure en chameaux vers Annan, épuisante expérience, nous amena en ces lieux des brises éternelles. La, toujours mouvant, Éole emporte l’air libre du désert venant de regs lointains : effluve chargée, selon saisons, en eaux marines; pénétrante poussière des roches sableuses fermement compactes.

Sales, imprégnés, teint rouille, nous arrivâmes rompus devant AnnanCity, cernée partout autour de grandes lignées de murs imposantes, faisant larges écrans par Tramontane. Les vents qui ruent, avec quelque bruit lancinant, dans notre oreille, m’ont estourbi. Il s’avérait précieux, alors, de crier à grands bruits.

Dans le mémoire « Rose de Silices », nous avions appris que, dépourvus d’incessant air en mouvements perpétuels, les majestueux forts annanites tomberont.

En l’Acropole d’Annanie, lors d’une pluie primitive, chaque enfant –de parfaites traditions– tire son galet argenté, en dévoilant, absolument inexorable, une vie : rude ou apaisante route du destin ; tumultueux, calme, effrayant, banal avenir, qui emprisonne, adultes, les citoyens à vie, en une si terrible avenue de pénible certitude. Tous les mots décryptés compteront : détails gravés sur la vie des familles; ce compagnon, compagne, veillant fidèlement enfants, chien, ami. D’ordinaire, aucun ne songe à contourner l’indicible prédiction d’Ô-Annan, sorcier des cailloux.

Mes amis s’étonnent lorsque, calmement, les malheureux enfants, rassemblés en l’Agora, font confession ensemble.

Interrogé, l’Imam exprimera doucement : «Ces mots inscrits recèlent, pour l’avenir, maintes morts infernales. Cependant, un sort peut parfois porter l’âpre destin détestable; chaque enfant, pourtant, continuera, innocent de sa propre dure destinée.»

(Expérience mémorielle – © zazipo lilloise – Cite récitée – Octobre 2006)
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Texte original: Annan,ou le destin de pierre.
(Cités de mémoire – Hervé Le Tellier – 2002 Berg International)
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NB : les 265 décimales du nombre “e”, base
des logarithmes népériens, qui ont servi de guide à ce récit figurent ci-dessous :

“e” = 2,
718 281 828 459 045 235 360 287 471 352 662 497 757 247 093 699 959 574 966 967 627 724 076 630 353 547 594 571 382 178 525 166 427 427 466 391 932 003 059 921 817 413 596 629 043 572 900 334 295 260 595 630 738 132 328 627 943 490 763 233 829 880 753 195 251 019 011 573 834 187 930 702 154 089 149 934 884 167 509 244 761 460 668 082 264 800 168 477 4– —

Le caractère © dans la dernière ligne, compte pour 1. Les autres caractères de ponctuation sont ignorés. Le nombre 2006 compte pour le chiffre 4 final. Le 0 a été transformé en mot de 10 lettres (ex: «Expérience mémorielle»)

Wana – 10 octobre 2006

Annan: J’arrive où je suis étranger

Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
C’est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J’arrive où je suis étranger

Un jour tu passes la frontière
D’où viens-tu mais où vas-tu donc

Chercher dans le destin des pierres
En Annan où sans rémission
Souffle un vent chargé de passions.

Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l’enfance de tes yeux

Dans le grand jour où ton cœur trempe
L’air charrie des parfums d’adieu
Dans la poussière aux tons ferreux.

Peu a peu tu te fais silence
Mais pas assez vite pourtant

Tu affrontes dans la souffrance
Ce vent qui siffle lancinant
Dans le moindre recoin d’Annan

O mer amère ô mer profonde
Quelle est l’heure de tes marées

Quelle Rose des Sables gronde
Que lorsque le vent cesserait
Tous les murs d’Annan tomberaient

Les arbres sont beaux en automne
Mais l’enfant qu’est-il devenu

Au printemps des pluies monotones
Il tire d’un chapeau cornu
Sa pierre au destin convenu.

C’est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts

La vie que ta pierre raconte
Le labeur, l’amour qui t’échoit
Le glas qui sonne de surcroît.

C’est long d’être un homme une chose
C’est long de renoncer à tout

C’est ton lot que la pierre expose
Tes malheurs ou ton bonheur fou
Tu les acceptes sans dégoût.

Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager

A l’heure de fermer le livre
Rien ne pèse sur l’étranger
Qui vient ici le cœur léger.

D’après Louis Aragon (J’arrive où je suis étranger) et Hervé Le Tellier
Pcc Wana – 9 octobre 2006
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Texte original: Annan,ou le destin de pierre.
(Cités de mémoire – Hervé Le Tellier – 2002 Berg International)

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