Falstaff passa par l’Alaska

Une tirade de Falstaff, lors de son interrogatoire, à Pirou.
(extention d’un monovocalisme proposé par les auteurs)

Ah là là ! Falstaff alla à Nara, à Na Tang. Falstaff passa par Lhassa sans lama, alla à Da Nang. Falstaff adapta mahabharata, sans mahatma, sans maharadja à Kalamandalam. Falstaff alla par sampan à Djakarta, alla à Dacca, passa par Samarkand, Hamadhan, ramassa grand tas d’abats à Nadjaf, lampa pas mal d’arack à Damas. Falstaff alla à Jaffa, parla à Gaspard, à Balthazar, à Sarah, accabla Abraham à Gaza, passa par Amman, par Aqaba, par Saqqarah. Là, Falstaff grava sa saga dans la mastaba à Barabbas, massacra sans sparadrap à Marmara, Falstaff parla à Caracalla, à l’agaçant Trajan. A part ça, passant par Rabat, Falstaff dansa la java à Casablanca, passa par Dakar. Falstaff racla haras d’Aga Khan (cra-cra nasal : fatal !) Falstaff passa par Asmara, alla, sans drakkar, à Madagascar. Falstaff passa par catamaran à Caracas,  chanta la salsa, alla à Atlanta, par l’Arkansas, l’Alabama, s’alarma à Dallas. Falstaff s’arrachant d’Alcatraz, passa par Panama, s’amarra à Malaga, dansa la samba à l’Alhambra. Là, Bartabas cavalcada. Falstaff s’avança  à Salamanca, adapta Arrabal à l’Alcazar, clampa Salazar (Tchac !) Falstaff alla à Rastadt par Sarlat. Là-bas, Falstaff s’attacha à Carla …! « Pars, fada ! », lança l’avatar pas grand … Passant par Gap, par hasard, Falstaff parla à Pascal, à Chagall, à Tzara, … (marrant) ! Traçant par Graz, par Gand, Falstaff passa par Arras, par Carnac, s’amarra là: avala calva !

Voyage Falstaff
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Wana –  24 juillet 2008

Falstaff accoste à Pirou

Exercice: Poème paysager
Au début, un bateau inconnu s’approche, au loin.
Au dernier vers on peut toucher le voyageur qui arrive.

Vois, ce petit nuage en train de bourgeonner…
        Au dessus d’une terre à peine perceptible.         
                Dans le ciel du matin, encore on voit la Lune

On perçoit maintenant quelques voiles glisser
        Sur l’horizon très plat, quand se lève la brume
                Et un grand bateau blanc s’approche, bien visible

Un voyageur, aventurier ou conquérant
        Est sans doute à la proue, observant notre plage
                Impatient d’accoster à un nouveau rivage

Le bruit des vaguelettes envahit tout l’espace
        L’homme dans son bateau les entend-il déjà ?
                Le pavillon est blanc, au sommet de son mât.

Vient-il ici pour faire un ultime voyage ?
        Mettra-t-il dans nos cœurs de nouvelles images ?
                Du haut de la dunette, un matelot nous voit.

Le navire est tout près, son mât touche le ciel.
        Aux gestes qu’il nous fait, je devine la joie
                de l’homme qui arrive en un pays nouveau.

Ce n’est certes pas lui qui viendrait, d’amertume,
        exercer son courroux ou bien chercher fortune
                il vient chercher la paix : je le sens, je le vois !

La barque est mise à l’eau, douze hommes y descendent
        le voyageur reste debout. Il porte beau.
                Son habit me rassure : il est homme de bien.

Quand dix des matelots tirent la barque à terre
        l’homme au corps de géant lance un cri inaudible.
                Il débarque à son tour, s’avance vers la dune.

Approchons-nous, tous deux, lui faire un bon accueil.
        Cours vers lui, précipite-toi : c’est un seigneur !
                Mais… pourquoi tire-t-il son épée du fourreau ?

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Wana – 22 juillet 2008

Falstaff courtise trois femmes de Pirou

Exercice : Térines amoureuses
Trois térines dont les mots-rimes
sont les prénoms des trois femmes à qui
chaque térine est adressée respectivement.

Tu as du courage, Amanda
D’affronter cette Bethsabée
Qui complota avec Circé

Lorsque dans le chant de Circé
J’entendrai ton nom Amanda
Je m’enfuirai de Bethsabée

Et je dirai à Bethsabée
Qu’elle n’a pu, comme Circé
M’éloigner de toi, Amanda.

J’ai vu dans ton jeu, Bethsabée
Crois-tu que je chéris Circé
Ou crois-tu que j’aime Amanda ?

Je feins d’adorer Amanda
Pour que nul soupçon, Bethsabée
N’éveille les cris de Circé

Mais loin d’incliner pour Circé
Ou de courtiser Amanda
Mon cœur bat pour toi Bethsabée

Ne crains pas ma flamme, Circé
Car je n’aime pas Amanda
Et je suis las de Bethsabée

Mais si survenait Bethsabée
Sois prudente, chère Circé,
Et crains la jalouse Amanda

Car j’ai éconduit Amanda
J’ai rompu avec Bethsabée
Pour me vouer à toi, Circé.

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Wana – 22 juillet 2008

Les Jeux ? Hu limpide !

On apprend que la Chine va brider les accès Internet à certaines organisations de défense
– des libertés,
– des Droits de l’Homme,
– de la Nature et de la biodiversité,
– de la transparence, …

Rompant ses engagements pour faire progresser la condition humaine en Chine, le parti au pouvoir prend l’olympisme en otage. Certains pensent que le mieux est de ne plus en parler… Voire !

Je sais: on me dira que je radote.
Il faut parler de l’indicible !
Il faut commenter l’absence d’évènement.
Il faut gloser sur le vide.
On doit s’exprimer sur l’inanité !

Je vois, depuis mon château de pacotille, un monde absurde occuper le devant. Des hommes, censés être sensés, élèvent le plus abject des rideaux de fumée, pour cautionner un terrible déni de liberté, au nom d’un fallacieux “esprit fraternel” : sachons que de fraternité, il n’est question que de celle des puissants financiers, qui se vantent de promouvoir la compétition… l’économique, d’abord… la sportive, ensuite… mais qui s’entendent comme larrons en foire, pour mystifier, via la publicité, la communication institutionnelle, 90% de l’humanité.

On appelle ça DICTATURE.
Je pense à TERRORISME intellectuel,
à OLIGARCHIE,
à TYRANNIE,
à INIQUITÉ,
à PLOUTOCRATIE !

Les gens
qui courent
qui sautent
qui marchent
qui foncent
qui lancent
qui nagent
qui plongent
qui luttent
qui cognent
qui frappent
qui esquivent
qui fendent
qui touchent
qui pédalent
qui servent
qui liftent
qui jonglent
qui tournoient
qui virevoltent
qui glissent
qui …

… qui ont nourri un idéal de pureté dans l’effort et le dépassement de soi…
… ces gens sont les otages d’une caste de possédants
qui gagnent
qui perdent
qui spéculent
qui engrangent
qui profitent
qui liquident
qui thésaurisent
qui marchandisent
qui externalisent
qui extériorisent
qui délocalisent
qui précarisent
qui vas-te-faire-foutrisent
qui construisent et
qui détruissent
qui démantèlent

qui désespèrent
qui licencient
qui humilient
qui …

… qui possèdent le monde, tout simplement, le monde entier, tout le monde, …
l’humanité.

Alors… on en parle, oui.
On est viscéralement obligé d’en parler !
Parce qu’à 58 balais, on a perdu l’illusion des bombes réparatrices d’injustices et des cocktails MOLOTOV, celle des manifs protestataires qui n’ont plus pour effet que de fournir une statistique de mécontentement relatif, des apostrophes publiques qui passent pour des effets de manche ou pour des saynètes convenues à bon marché.

J’irais même jusqu’à dire que les sportifs sont des cons !
L’activation de leurs muscles leur prend tous leurs neurones .

Wana – 31 juillet 2008

07070

Ce jour,à 15h00, s’est formé
dans le petit compteur de visites,
un joli palindrome numérique:
Compteur 10 juillet 2008
Le voilà mémorisé pour l’éternité !
Nous sommes le 10 juillet :
il est remarquable que les deux évènements
n’aient rien à voir entre eux
Tout juste peut-on remarquer que
l’humour n’est pas absent
de cette rencontre .
Compteur 10-07 inversdé
Je persiste à souligner que d’autres compteurs
inspirent beaucoup moins de satisfaction aux
sujets
▼concernés▼

malgré leurs béates figures
LOL

Silence ! On détourne…

A la manière du
papier de verre

d’Hervé Le Tellier
( Check-list du monde.fr. )

corbeille à papiers

Taulier
Une étude montre que les machines à voter ont un taux d’erreurs supérieur à celui des urnes manuelles. Moi, devant le résultat du vote, je m’interroge sur la fiabilité des électeurs..

voir aussi “Ces fous votants… ” (20/03/2007)

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