Harry Potter à l’école des sots : si riez !

english paper

Taulier
Sarkozy à l’auteure
de Harry Potter: «Avec vous, ils comprennent que
la lecture n’est pas une punition mais
une source de plaisir
».
Lire “Little Nicholas” aussi, c’est du plaisir !

A la manière du papier de verre
d’Hervé Le Tellier (Check-list du monde.fr)

Wana – 07/02/2009

Le re(c)ette du ba(c)on…

sans papiers (suite)

Taulier
E. Besson veut
que les immigrants clandestins dénoncent
les passeurs.
Je veux dénoncer, pour ma part
le passeur qui
a fait franchir à
E Besson, la ligne de la dignité politique.

A la manière du papier de verre
d’Hervé Le Tellier (Check-list du monde.fr)

Wana – 06/02/2009

La philo ? C’est de là qu’on ne rit…

Quelqu’un faisait remarquer que la connerie est la chose la mieux partagée. Je cite :

” En fait, le seul clivage réel, c’est que quel que soit le critère retenu, la proportion de C…rds est EXACTEMENT la même dans les deux populations considérées ! “

Intéressante théorie sur la loi de répartition de la connerie.

En réalité, l’axiome qui la fonde expose que, en toute matière, dans tous les domaines, parmi tous les groupes et toutes les populations, la limite de la connerie se place toujours sur la médiane : ainsi, la ligne de partage des eaux indique, par son nom, qu’une goutte a la même probabilité de couler sur un versant ou sur l’autre de la montagne.
Ainsi, dans une population, il y a exactement une moitié qui considère l’autre moitié plus conne qu’elle !
Et réciproquement, bien entendu.
Ceux qui ont exploité cette propriété pour fonder le principe de la démocratie (50% de voix plus une) ont assuré, pour la nuit des temps, que la moitié qui gouverne peut considérer l’autre moitié comme une bande de cons… c’est mathématique.
Et la moitié gouvernée pense les choses à l’envers.
“Droite / gauche” : bien sûr que la question est là.
Quelle que soit l’aune à laquelle on mesure la position politique, il y a exactement une moitié des gens qui est à gauche de l’autre moitié. Et une moitié qui est à droite de l’autre !
Quand Frédéric Dard disait (par la bouche de San Antonio) : “Si les cons volaient, il ferait nuit !”, il oubliait d’ajouter que “si c’étaient les autres, il ferait nuit aussi !”
On ne peut pas échapper à cette loi de la nature.
Il y a autant de “plus riches que les autres” qu’il y a de “plus pauvres que les autres”.
De “plus à l’ouest” et de “plus à l’est”.
De “plus calés en anglais” que de “plus crasse en anglais”.

Un seul domaine échappe à cette règle (il y a toujours un élément neutre, le zéro, qui forme point d’accumulation):
Il n’ y a pas d’individus “plus morts que les autres”.
Tous les morts sont à égalité.

Un ami me répond:

“Mon cher tous les morts ne sont pas égaux, il est des morts oubliés et d’autres fameux, il y aurait même des morts immortels.”

A quoi je réplique:
S’agissant de la “fama” (*) qui poursuit certains individus après leur mort, ces derniers m’ont expliqué qu’ils n’en étaient pas responsables : il y a des cons (vivants) qui utilisent la mémoire des morts, dans de sombres desseins, sans demander la permission. Et d’autres cons qui, au contraire, font tout pour effacer leur mémoire, dans d’autres sombres desseins.
Les morts préfèrent qu’on les laisse tranquilles !
Qu’ils aient été, de leur vivant, d’un bord ou de l’autre, ils considèrent tous que, leur corps enfoui ou incinéré, leur âme enfuie et désincarnée, seul leur esprit mérite de subsister, avec toutes ses facettes: là est leur immortalité.
Mais l’esprit, c’est une chose dont, nous les cons d’ici-bas, ne savons pas nous servir.

(*) gloire, réputation
———————

Wana- 02/02/2009

Mes tris ? Si ! Mais… mettre ici mes symétries

Il y a quatre jours, le compteur de visites affichait un nouveau
palindrome / ambigramme

11811    Flèche droite    11811 vertical    Flèche bas    11811 retourné
est le produit de
noir-3 par 31
et par
127

Voyons ce que nous pouvons faire
horizontalement et verticalement
de ces trois nombres premiers

34  = noir-3 + 3134
+          +        x          +
93  = 31 x noir-393
=         
=        =          =
127 = 34 + 93 = 127
=
127

Il n’y a pas de piège.
Et, le fait que les trois diviseurs augmentés de 1 :
trois + un = quatre
31 + un = 32
127 + un = 128
forment une suite
de puissances de
deux n’est qu’un détail.
D’ailleurs
quatre x 32 = 128
est aussi un détail.

Amen.

Le gazouillis du petit toisé

Ce soir (24/01), un article du monde.fr est titré:

Les petits, toisés jusque dans les crèches (*)

Avec la nomination d’Eric Besson au Ministère de l’Identité Nationale et l’objectif (renouvelé) du Président de la République, de détecter les délinquants dès l’age de 3 ans, j’ai pensé qu’il fallait réécrire les paroles d’une chanson célèbre:

Un petit Besson, un petit toisé
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
… etc.

(*) il s’agit de mettre à jour les normes
de confection des vêtements pour enfants

L’éléphant et ses trois amis

Ils étaient d’abord trois : un blaireau d’Angleterre,
Un merlan d’Italie et un chat ibérique
Voulant accompagner l’éléphant d’Amérique
Jusques en Orient, pour y faire la guerre.

Alors, éléphanteau, à peine décati,
Le jeune Américain
Ecoutant de très loin,
N’avait connu naguère,
Du combat de ses pères
En extrême Orient, que de vagues récits.
Maintenant il voulait sa guerre.
D’autant qu’il ne risquerait point
D’exposer son propre pourpoint,
Ni son derrière !

Usant de tromperie, abusant d’artifice,
Redoublant de mensonge, il avait convaincu
Trois admiratifs éperdus
Prêts à offrir leurs bons offices.
« Il y a, là-bas, un tyran,
Un lion à grosse moustache
Qui ne veut point céder
Aux lois de nos contrées !»,
S’était justifié l’éléphant
Fiévreux comme un buisson ardent,
« Et je le veux soumettre à force de l’épée !
Car ce mahométan me fâche !»
Répétait l’éléphant bravache.

Nos quatre amis, armés de piques,
De lances, et portant blason,
Revêtus d’épaisses tuniques,
Firent grand raffut de clairon :
« Demain nous partirons, chemin à Babylone !
Peuple de la forêt viendras-tu avec nous
Guerroyer pour mettre à genoux
Le despote qui fanfaronne ? »

Quelques vieux rats, d’antique souche européenne,
Armés de pics, se joignirent au mouvement.
On vit même accourir, du bout de l’océan,
Un kangourou natif d’une terre lointaine.
Pourtant, de nombreux citoyens,
Se regroupant derrière un aigle parisien,
Un gros ours de Moscou et un loup de Berlin,
Ne voulaient pas faire la guerre :
Ils refusèrent.

Au moment de partir, nos quatre conquérants
Mandèrent un peintre céans,
Pour immortaliser leur union à jamais.
L’éléphant se tenait devant,
Toutes ses dents dehors, le blaireau souriait,
Le merlan remettait en ordre ses implants.
Et le petit chaton ibère,
Pour figurer sur le portrait
Ne pouvait demeurer par terre :
Il se haussa d’un tabouret.

Sur le chemin, vers le théâtre de la guerre,
Le pachyderme puritain,
Faisant se soulever abondante poussière.
Allait bon train.
Plus loin, le blaireau anglican
Suivait, toussant, vociférant :
« Haro sur le chien despotique ! »
Et le beau merlan catholique
Comprenait sa méprise, enfin :
L’air des grands espaces ne sied
Aux branchies d’aucun alevin,
Même voulant marcher à pied,
Ou sur les mains !
Quant au chat fluet à moustaches,
Il criait sa péroraison :
« Voyez, l’impressionnant panache
Que nous faisons ! »

Arrivés en terre étrangère,
Chacun plante son campement
En un lieu stratégique où le destin l’attend.
Chacun fera à sa manière,
Pour chasser l’oppresseur et son armée défaire,
Etablir un bon roi qui saura protéger
La liberté de ses sujets.

Le pachyderme fort de ces nobles projets,
A l’heure pévue, à minuit,
S’élançant à l’assaut tomba dans une nasse
Et fut surpris que contre lui
Les sujets du tyran se braquassent.
Au lieu d’être accueilli comme un libérateur,
On le prit pour envahisseur.

La lutte fut terrible, alors.
Même après qu’on eut mis le vieux despote à mort,
Son peuple réveilla quelque ancienne querelle
Qui dérouta encor l’éléphant de plus belle !
Il songeait :« Elles sont si belles les saisons,
A la maison ! »

L’affaire prit un tour à tel point déplorable,
Que les combats continuèrent dans les sables…
Alors on vit s’enfuir, blaireau, merlan et chat.
Que pensez vous qu’il arriva ?
Ce fut notre éléphant qui, tout seul, s’enlisa !
Et malgré ses efforts, plus d’un lustre plus tard,
Il reste prisonnier, cet éléphant vantard,
D’un bourbier où, pourtant, en un mois, sa puissance
Devait lui assurer de vaincre, par avance !

Nul n’est aussi savant qu’il n’ait plus à apprendre.
Nul n’est aussi puissant qu’il n’ait à se défendre.
On se croit le plus grand, dans son propre miroir.
David et Goliath nous ont conté l’histoire.

————————
Wana – 20 janvier 2009

Carré d’As par un Six

L’un de mes visiteurs a été chanceux.
Il a vu s’afficher sur le compteur
vers 14h00, hier, le nombre:

11611

C’est, bien sûr
un palindrome.
Mais à y regarder de plus près
on découvre que
les diviseurs premiers
de ce nombre sont:
683 et 17

Remarquons d’abord que:
6 + 8 + 3 = 17
Il y a là, déjà, un mystère.

Mais
plus étrange encore
la différence entre ces diviseurs est
666
(Le nombre de la Bête)

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