Un p’tit coup de rouge… ne se refuse pas !

Relevé sur un site d’annonces

je vend ou échange ma 406 coupe qui fonctionne très bien mai qui ne vas plus être pratique.
c’est un 2l 16s de 10 fisco soi 136 din
elle a le cuire couleur abricot, siège chauffants, clim, abs, direction assister, vitre elect, pact sono JBL d’origine, et j’en passe surement.
la couroit de distribution a 75000km, la clim a été recharger, échappement changer sport quart l’origine a cédé (maladie des 406 coupe), pneu michelin:avant 1/14 d’usure et l’ariere sont a mi usure. frein ok.
j’en oublie surement alors n’hésiter pas a me contacter pour en savoir plus.
possibiliter
d’échange contre:
-bmw 320,323,325,z3 coupe,
-seat leon top sport tdi, FR tdi,(préférance 150ch mais faire proposition)
-golf 2 gti 16s, g60, golf 4 tdi, golf 5
il y en a surement d’autre modèle qui me plairai alors faite moi vos propositions
possibilités de rajout d’argent de ma part mais pas des millions non plus!!!
autrement prix a débatre
———–

Mon fils a proposé une transaction à -100 €uros, par faute !
J’ai dit: “Méfie-toi ! Quand ce mec-là te pet, il fait un chèque en boa !”

Liberté… qui s’use quand on ne s’en sert pas !*

papier-journal

Wana the Teller
L’€lys€€ veut un
code de déontologie
pour les journalistes.
Pourquoi ?
mieux encadrer
la liberté de la presse?
A quand
un code d’honneur
à l’€lys€€ …?
… pour encadrer
la déconnitude !

A la manière du papier de verre
d’Hervé Le Tellier (Check-list du monde.fr)

Wana – 7 mai 2009
* © Le Canard Enchaîné

Je suis beau, enfin…

Une célèbre chaine de supermarchés, dont j’ai la faiblesse de faire partie de la clientèle habituelle, m’adresse un mél aguichant dont l’objet est rédigé ainsi :
« [Wana], votre beauté est à l’honneur »
J’en suis tout retourné… Avoir attendu plus de 58 ans (21330 journées, pour être précis), pour qu’enfin la lumière se fasse jour, si je puis dire, ça vous abalobe le citoyen moyen !
Et on me propose un catalogue de produits intitulé:
« Beauté à prix doux » !
Tant de prévenance ! J’en perds le sommeil !

Je suis donc beau, désormais…
Ne vous réveillez pas tout de suite…
Rêvez avec moi encore un peu.
Les félicitations peuvent attendre le lever du jour… le 21331ème !

Wana

Frontière isocèle

Frontière isocèle

Réécriture du texte source, sous forme de poème isocèle à initiales alphabétiques.
(28 lettres, avec les initiales “GP”)

———————————————
Texte source de Georges Perec, extrait de l’ouvrage “Espèces d’espaces”

Passer une frontière est toujours quelque chose d’un peu émouvant : une limite imaginaire, matérialisée par une barrière de bois (…) suffit pour tout changer, et jusqu’au paysage même : c’est le même air, c’est la même terre, mais la route n’est plus tout à fait la même, la graphie des panneaux routiers change, les boulangeries ne ressemblent plus tout à fait à ce que nous appelions, un instant avant, boulangerie, les pains n’ont plus la même forme (…)
——————
(exercice réalisé
pour la soirée oulipienne du 22 mai,
organisée par Zazie Mode d’Emploi,
dans le cadre des “Trois jours du Livre” de Lille 3000)

Wana – 28 avril 2009

Istanbul, deux continents, une cité

I stanbul, ancienne Byzance,
S
‘empare de la Corne d’or,
T
end ses ponts suspendus, s’élance
A
u-delà, même, du Bosphore.
N
uées d’enfants sur les collines,
B rumes montant vers la mosquée,
U
ne ombre, au soleil qui décline :
L a forêt des six minarets.

D epuis l’époque hellénistique
E
lle fut cent fois assiégée,
U
n temps grecque, un temps asiatique…
X
énophon l’avait épargnée.

C onstantinople, la romaine,
O
uvrait la Porte de l’Orient.
N
ouvelle orthodoxie chrétienne…
T
rois siècles d’embellissements.
I
l passe un demi-millénaire
N
égoce, puissance, trésors…
E
t l’Empire prospère encor !
N
ouveaux arrivants du désert,
T
urcs ottomans de Mongolie
S
’emparent de l’Anatolie.

U n Sultan entre dans Byzance
N
ouveau crédo, autre croyance,
E
t une nouvelle naissance.

C ité qui narguait Chalcédoine,
I
stanbul fut, entre deux mers,
T
hrace, byzantine, ottomane :
E
lle a eu vingt-six siècles, hier.

—————–

Wana – 27 avril 2009
Texte, bien plus épique que poétique, composé au retour d’un voyage.

Une guirlande, pour Pâques

Aujourd’hui, dimanche 12 avril 2009, 10:45

Toi, prochain visiteur qui vas te connecter ici,
tu vas découvrir le compteur de visite à

14141
qui est égal à
79×179
soit :
(79×97)+(79×82)
On peut aussi écrire
(A)+(79×97)+(B)

79×82=(A)+(B)= 6478
Décomposons astucieusement
6478
(A)+(B)
(5183+333)  +  (333+629)

soit A = (73×71)+333
puis B =  333+(17×37)

Ce qui nous permet de symétriser
notre compteur en nombres premiers
14141
est égal à
(73×71)+(37+1+73)x3
+(79×97)+
3x(37+1+73)
+(17×37)

C’est une décomposition compliquée
de même que celle-ci:

7207 + 37 + 17 – 5 – 71 73 + 7027
Mais on peut remarquer que
14141
est égal à
9883 + 181 + 7 + 181 + 3889
ou encore
9643 + 761 + 101 + 167 + 3469
ou encore plus simplement
9833 + 919 + 3389
ou encore
9923 + 919 + 3299

Nous en resterons là…

—–

Tennos

L’homme qui passe une frontière
Ressent toujours quelque émotion :
Une limite imaginaire

Faite du bois d’une barrière (…)
Suffit pour changer la vision
Qu’on a même de l’horizon :

C’est le même air, la même terre
Mais la route parait sentier
Les signes des panneaux routiers
N’ont plus les mêmes caractères,

Les vitrines des boulangères
N’ont plus tout à fait le devant
De ce qu’elles étaient avant,
Les pains sont de forme étrangère
(…)
——————
Cette versification a minima du texte de base forme une sorte de sonnet à l’envers.
—————
——————————
Texte source de Georges Perec, extrait de l’ouvrage “Espèces d’espaces”

Passer une frontière est toujours quelque chose d’un peu émouvant : une limite imaginaire, matérialisée par une barrière de bois (…) suffit pour tout changer, et jusqu’au paysage même : c’est le même air, c’est la même terre, mais la route n’est plus tout à fait la même, la graphie des panneaux routiers change, les boulangeries ne ressemblent plus tout à fait à ce que nous appelions, un instant avant, boulangerie, les pains n’ont plus la même forme (…)
——————
Wana – 13 mars 2009
(exercice réalisé
pour la soirée oulipienne du 22 mai,
organisée par Zazie Mode d’Emploi,
dans le cadre des “Trois jours du Livre” de Lille 3000)

Un mot sur deux, pour un autre récit

Passer @ frontière @ toujours @ chose @ un @ émouvant : @ limite @, matérialisée @ une @ de @ (…) suffit @ tout @, et @ paysage @: c @ le @ air, @ est @ même @, mais @ route @ est @ tout @ fait @ même, @ graphie @ panneaux @ change, @ boulangeries @ ressemblent @ tout @ fait @ ce @ nous @, un @ avant, @, les @ n @ plus @ même @ (…)
———————–
Passer la frontière pour toujours ! Une chose facile, un rêve émouvant : la limite, ici matérialisée présente une métaphore de miroir (…) Suffit-elle ?
Tout bouge et le paysage supportera cela ? Et le vent, air turbulent, est-il, même, inversé ? Mais… Chaque route, qui est tracée tout droit, fait le même angle ?
Graphie retournée, panneaux illisibles… : « change » pour « boulangeries » ! Nous ressemblent-ils, tout au fait de ce qui nous différencie ? Un profil avant… ; après, les yeux ne lancent plus le même regard (…)

———————–
NB: l’expression “jusqu’au” a été prise comme un tout (un seul mot).
Le “c”-apostrophe et “n”-apostrophe ont été remplacés par les mots complets “cela” et “ne”

——————————— ——————————–
Les impairs, cette fois (pour un tout autre récit !)
——————–
@ une @ est @ quelque @ d @ peu @: une @ imaginaire, @ par @ barrière @ bois (…)@ pour @ changer, @ jusqu’au @ même : @ est @ même @, c @ la @ terre, @ la @ n @ plus @ à @ la @, la @ des @ routiers @, les @ ne @ plus @ à @ à @ que @ appelions, @ instant @, boulangerie, @ pains @ ont @ la @ forme (…)
——————–
Avoir une colique est en quelque sorte de nature peu sérieuse: une maladie imaginaire. Obstrué par cette barrière, je bois (…), exagérément, pour me changer complètement, jusqu’au soulier même : on est quand même propre ! Cela enrichit la bonne terre, quand la tripe n’arrive plus totalement à contenir la pression. La disgrâce des pauvres routiers malades les bouleverse : ne pouvoir plus aller à reculons à ce que nous appelions une « instant-flood-boulangerie » : quelques pains y ont pris la scatologique forme (…)
——————–
Texte source de Georges Perec, extrait de l’ouvrage “Espèces d’espaces”

Passer une frontière est toujours quelque chose d’un peu émouvant : une limite imaginaire, matérialisée par une barrière de bois (…) suffit pour tout changer, et jusqu’au paysage même : c’est le même air, c’est la même terre, mais la route n’est plus tout à fait la même, la graphie des panneaux routiers change, les boulangeries ne ressemblent plus tout à fait à ce que nous appelions, un instant avant, boulangerie, les pains n’ont plus la même forme (…)
——————
Wana – 13 mars 2009
(exercice réalisé
pour la soirée oulipienne du 22 mai, organisée par Zazie Mode d’Emploi,
dans le cadre des “Trois jours du Livre” de Lille 3000)

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