À NEAUPHLE, UN CLIP DE CONS !

D’après le titre d’un billet sur “langue sauce piquante
(UN LINCEUL N’A PAS DE POCHE)

Voici le programme ciné de la télé :
CANAL PLUS : DUO EN PÉNICHE

Titre :
NS : LE CHIEN AU CUL DE PAPON
(UN LINCEUL N’A PAS DE POCHE)

Synopsis :
Nicolas pêche en palud un
Lepen nu. NS a chaud ! Police
en place. NS, poulain déchu,
a pioché Lepen, dans un cul
de sac. Le loup punc a henni !
NS : «Pan ! Chien à cul de poule !»

——— Wana — 17/08/2010 ———
(anagrammes)

Un songe, pour changer *

Ma chère Mistouflette,

Plus ça va, plus je suis convaincu qu’on assiste à une représentation d’Alice au pays de merveilles. Je crois que nous sommes victimes d’une illusion et que nos sens sont absorbés dans une quelconque fantasmagorie née de l’imagination d’une puissance divine insoupçonnée.

Tu vas voir que nous allons nous réveiller avec la vision de la réalité vraie qui nous avait échappé pendant trois ans : le pays va bien; les finances sont saines; le prestige de la France dans le monde a grandi depuis quarante mois; il n’y a plus de misère dans ce pays; tous ceux qui veulent s’y établir sont les bienvenus, y compris avec leurs roulottes; on ne compte plus de primo-délinquants puisque partout, la société est organisée pour soutenir les miséreux et leur venir en aide de façon spontanée, même s’ils ont du mal à pratiquer notre langue…

Ce que nous vivons (ou croyons vivre) n’est qu’un cauchemar détestable. Dans la réalité, les hommes politiques seront “grands” (au sens propre comme au figuré), les partis politiques seront intègres, les journalistes parfaitement objectifs et soucieux de vérité, les entrepreneurs seront fiers de subvenir aux besoins essentiels de la société humaine, faisant de la “dignité par le travail” le principal objectif de leur action.
Nos juges seront intraitables avec les voyous et justes avec les prévenus. Les policiers feront de leur action quotidienne, une application exemplaire de la citoyenneté responsable.

Il n’y a rien, dans ce que je vois tous les jours, qui puisse me détourner de cette conviction : Dieu se fait  un plaisir, en ce moment, à nous bourrer le mou avec une pantalonnade ! Dieu nous donne à voir ce que pourrait être l’enfer, si nous n’étions vigilants !

—— Wana — 14/08/2010 ——

———-
*…où il est question d’amûûûûr…

FN : TIRE-LIRE D’OCCASE

FREDERIC  ET  NICOLAS
FN:TIRE-LIRE D’OCCASE

Frédéric-Nicolas

Ne gobez pas toujours ce que dit NICOLAS
Il vaut mieux écouter les mots de FREDERIC
Ces deux–là sont amis : FREDERIC-NICOLAS
On ne les verra pas NICOLAS-
FREDERIC
Lâcher les mêmes mots : les doux pour NICOLAS
Alors que les plus durs sont ceux de FREDERIC
Sur « l’étranger voleur », on entend FREDERIC

partage des discours FREDERIC-NICOLAS
au « ROM itinérant » s’attaque NICOLAS
regardez,, écoutez NICOLAS-FREDERIC

Forcer le trait c’est le travail de FREDERIC
Rogner, limer les angles, c’est pour NICOLAS
Et l’on prête de la sagesse à NICOLAS
Dans le duo F-N : FREDERIC-NICOLAS
En donnant le discours musclé à FREDERIC
Rendons hommage au dévouement de FREDERIC
Il n’en restera qu’un : ce sera NICOLAS
Ces deux-là sont amis : FREDERIC-NICOLAS

——— Wana — 12/08/2010 ———

Photos repiquées sur lemonde_fr-réduit

Allen, t’es rieur !

tartignolabrantesque

Titre sur le blog des correcteurs du Monde-fr

Carla la boulangère et son petit mitron

Il est question d’un film que Woody Allen tourne à Paris en ce moment, dans le quartier Mouffetard et où l’épouse du président joue une scène dans une boulangerie.
J’ai eu la surprise de constater que mes anagrammes n’avaient pas été du goût des modérateurs dudit blog.LSP. Elles ont été éffacées. En conséquence, je les reproduis ici:

CARLA LA BOULANGÈRE ET SON PETIT MITRON
NICO : ALLEN EST ROM ! L’ART GITAN PORTE BEAU !
CARLA TE MONTRE SA POITRINE GLOBULANTE
POTRON-MINET : ALLEN BROUTE ; CARLA S’AGITE !

——— Wana — 09/08/2010 ———

La cigale ayant fourni tout l’été…

«Cigale !
Encore ici ?»,
Dit la fourmi.
«Alors, vieille commère dépensière ?
Je te croyais en bacchanale…
Ou bien comme hier, en croisière…»

«Hiver est venu, je suis nue !
Dépourvue !
Plus un vermisseau en bouche…
Aucune mouche !
J’ai la dalle !»,
Dit la cigale.

«Je voudrais emprunter…
Juste pour les mois d’hiver !
Quelques millions…pour subsister…
Vivoter !…
Car, hier…
Mes fêtes ont coûté cher !

Ce sera un bon placement ;
Avec fort rendement !…
Chez Barclays !
Et si finalement l’activité reprend…
Juré !
Je pourrai tout restituer !

Le capital, les intérêts…
Même avec une prime, défiscalisée !
Absolument !»
La fourmi doute.
«Cette cigale, avant longtemps, fera banqueroute !
Très certainement !

Le blé ?!
Elle l’a dilapidé !
Faisant, avec ses commensaux, mille scandales !
Maintenant la voilà à jeun !
Pourquoi cet emprunt ?…
National ?»

——————————–

Sextine en vers et mots comptés
L’ordre et le nombre de mots de
chacune des 36 phrases du texte
ci-dessus, sont déterminés avec
les permutations d’une sextine,
que l’on applique à la suite de
chiffres 123456, ce qui fournit
six paragraphes de six phrases,
soit six paragraphes comportant
vingt et un mots chacun. Il y a
en tout cent vingt six mots qui
se répartissent selon ce schéma

123456
615243
364125
532614
451362
246531

Wana — 14 juillet 2010

Trident augmentatif

Trident * augmentatif par le tireur à la ligne **

L’iconographie
médiévale
est signée Bydu

Trident augmentatif

* Le trident est une forme fixe de Jacques Roubaud
formée de trois vers comportant 5, 3 et 5 syllabes
** le “tireur à la ligne” fait des ajouts au texte
pour en augmenter le volume. Ici, on entrelarde, à
chaque étape, un court membre de phrase entre deux
lignes existantes du texte de la précédente étape,
pour en faire un autre texte qui dit autre chose !

Wana — 15 juillet 2010

Logo-rallye

Exercice :

Composer un texte avec les mots * :
Chaîne    Regarder    Moutonnier    Visage
Eclater    Sirupeux
    Balle    Sonner
Cupide    Manteau    Racler    Patibulaire
———————————————

Devant la chaîne montagneuse
Elle regarde les glaciers
Au-dessus des pentes neigeuses.
Quelques cumulus moutonniers

Glissent en théorie bien sage
Comme des boules de coton.
Le soleil brûle son visage
A son front fleurit un bouton.

Elle sent que cette papule
Est bientôt prête à éclater
Et qu’à tout moment, la pustule
Va dégouliner sur son nez.

Et va répandre peu à peu
Tout ce liquide sirupeux.

De sa poche elle sort cent balles
Et va sonner le pharmacien
Cupide, pour qu’il lui déballe
Une bonne crème de soins.

Son long manteau raclant par terre,
Elle entre, en se cachant le front
Chez le potard patibulaire
Pour faire soigner son bubon !

———————————————
Wana — 13 juillet 2010

* 12 mots choisis par les 12 membres de l’atelier

Pantoum en prose

Je me suis mis en retard

Ca y est ! J’y suis ! C’est un peu plus loin sur la gauche. On m’avait bien dit que ce serait compliqué ! Mais on devrait la voir de loin…C’est un peu plus loin sur la gauche. La façade est quelconque… Mais on devrait la voir de loin… Aucun signe distinctif ! La façade est quelconque… On peut passer devant sans la voir ! Aucun signe distinctif ! Bon sang ! Je me suis mis en retard ! On peut passer devant sans la voir ! Ca y est ! J’y suis ! Bon sang ! Je me suis mis en retard ! On m’avait bien dit que ce serait compliqué !

Wana — 15 juillet 2010

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