Singhilarité

J’ai trouvé, parmi les « chroniques d’abonnés » du site lemonde.fr, un intéressant développement (dont j’ai fait le commentaire ici), à propos de voyages inter galactiques super rapides et même instantanés.
Il s’agit de passer à travers une singularité de Planck : un minuscule trou dans l’espace-temps qui durerait un peu plus que cent milliardièmes de milliardième de milliardième de milliardième de milliardième de seconde (*).
C’est assez compliqué à expliquer, mais, grosso modo, le procédé consiste à placer une grosse pastèque dans le bulbe supérieur d’un énorme sablier… et hop ! La pastèque disparaît et se retrouve instantanément et entièrement reconstituée dans le bulbe inférieur… d’un autre sablier que tu ne sais même pas où il est (ni où… ni quand, d’ailleurs !)
Là, tu te dis que je plaisante et que je fabule… pas du tout : ça existe !
Bon… il vaut mieux vérifier avant que tu as bien ta carte de crédit avec toi, parce que, là-bas, on sait jamais ce qu’on va trouver… Mais le passeport, c’est pas la peine : on t’en donne un tout neuf en arrivant. Attention, il fait un peu chaud, au passage.
Il paraît que les bosons, les muons et les gravitons trouvent ça super pratique et super confortable. Ils ont fait ça une fois, déjà (il y a longtemps… un peu plus de 13 milliards d’années) et ça a donné ça : l’univers où nous sommes, avec la putain de société pourrie où nous vivons, les beurs, les chinois, les roumains et tout ça !

Bon… je ne sais pas si on peut jouer au foot, ou si ils ont Jean-Pierre Pernaud à la télé, là-bas, mais ça vaut peut-être le coup d’essayer.

— Wana — 28/08/2010 —

(*) quand tu penses qu’il m’a fallu plus d’une heure pour écrire et vérifier l’orthographe de ce texte, on se demande : qu’est- ce qu’on attend pour être heureux ?

Zone décotée du kway

Ce film d’Henri Verneuil a de quoi
vous décourager, pour les anagrammes.
Il faut pourtant essayer…

Week-end à Zuydcoote

Duke à Woody: “Tenez ce
kway. Ôtez ce neud de
Kate nue. Woody, cédez !
Dow: NY décotée … Ukaze !
Dead ! Tuez ce wooky, en
week-end à Zuydcoote !

— Wana — 25/08/2010 —

Fiat luxe et Volks wagen

Réponse à une chronique d’abonné publiée sur le site lemonde.fr

«Hyper-espace, Mr Spock ! Allez, zou !
Y a Cléon le Klingon qui nous rattrape !»

Et voilà ce que c’est !
Voilà où nous mène la sarkozie ! Les gens, persuadés qu’ils doivent soutenir l’activité économique, profitent de la TVA à 5,5% pour faire refaire le revêtement au sol du salon et… ils se mettent à fumer l’ancienne moquette !
Mais on a oublié de leur expliquer qu’on ne doit fumer QUE la moquette neuve !

Alors, Cléon XXII * (sans doute apparenté à Jean XXIII et petit cousin du « treize et trois » pontife de Rome) se fend l’espace-temps d’une chronique impeccable (la première — nous dit-il — d’une série qu’on lui souhaite longue et joyeuse) pour nous faire voyager dans l’espace intersidéral plus vite que la lumière (on en reste sidéré !), en nous faisant traverser une singularité de Planck (comme le chameau qui passe par le trou d’une aiguille…)
On se disait bien que « la lumière », en sarkozie, quelqu’un l’avait subrepticement subtilisée… Nous voilà renseignés : c’est Cléon (cet «oncle» un peu désordonné) qui l’avait innocemment rangée dans la mémoire de son ordinateur !
Il vient de la ressortir pour nous et d’éclairer la Une du site lemonde.fr d’une éclatante contribution à l’arrêt public de la vague de désinformation qui a envahi nos média : ce ne sera pas un moindre mérite de cette mandature, que d’avoir fait progresser ainsi les transports en commun.

Moyennant la sollicitation de sommités non moindres (excusez du peu) que Stephen Hawking, Cléon XXII est parvenu à la conclusion qu’à la vitesse de la lumière, il faudrait trois longues années pour atteindre les environs de l’étoile Proxima Centauri (notre plus proche astre incandescent), laquelle se trouve à 4,2 années-lumière. Même si nous attendons quelques 30 000 années qu’elle se rapproche de nous, « c’est trop long et trop inconfortable », dit-il ; “il faut faire mieux“, sinon, à quoi servons-nous, nous qui sommes taxonomisés du terme « homo sapiens »…
Nous aussi, lecteurs du monde.fr, aimons les « hommes pressés », tels celui qui nous gouverne, et nous devons féliciter Cléon XXII pour sa prise de position sans équivoque, dans cette affaire : voilà quelqu’un qui ne mâche pas ses mots et sait faire entendre la voix de la raison, de la connaissance et de la vérité ! Pourquoi se laisser faire ?
C’est de volonté politique qu’il s’agit ! Non, mais !
Reconnaissons aussi à Cléon XXII, la grande sagesse d’avoir conjecturé, dans sa conclusion, que, si le procédé envisagé était découvert demain, il n’est pas certain (pas certain du tout !) que nous pourrions en bénéficier tout de suite. Demain on ne rasera pas gratis !

Sachons gré, en conséquence, au site lemonde.fr d’avoir, pour illustrer sa Une, sélectionné avec intelligence, détermination et —faut-il le dire ?— une certaine dose de courage éditorial, une aussi pertinente contribution à l’avancée de la connaissance, en ces temps où l’obscurantisme nous avait rendu la lumière inaccessible : nous allons pouvoir la dépasser, sans qu’elle se rende compte de rien !
Fiat luxe et Volks wagen
.
Dieu merci, Galilée et Kepler ne sont pas tombés dans l’oubli !
Ils ont juste disparu par un trou dans la couche de zonzone…

Wana, le 26 août 2010

* Cléon se déclare Ingénieur, passionné de géoplitique (sic).
Je crois, moi, qu’il est un spécialiste de géogaffie ou qu’il a un diplôme de météore, au logis.

Le ministre, sa caste le voit !

Un film de Sacha Guitry
Si Versailles m’était conté

Activistes ! Marseille ! On te
visitera tôt. Miscellanées :
liste, manies,… ; service total !
Merveilles, sa station-cité,
station estive, mer, lac, îles…

Triste est le vice ! La maison,
ma ville et sa côte sinistre.

On a mis là cet élitiste vers :
Si Versailles m’était conté.

— Wana — 26/08/2010 —

Botul, fée du sofa

Un film de Jean-Luc Godard
A bout de souffle

L’obsédé touffu a
bu, dosé la touffe.
Ode : le bas touffu…
le bas touffu de O !

O, tu boudes le faf
ou les faf debout.
Feu ! Bodo sulfate !
Fable de fou ! Tous
fous, faute de bol !

Ubu… ! Le faste food !
Base de tofu flou :
le buffet ou soda…
La bouffe de tous !

A bout de souffle !

— Wana — 25/08/2010 —

Avec le temps

Avec le temps…
Ce président va tout en bas
Il a perdu au moins la moitié de ses voix
On ne l’arrête plus, on cherche à recoller
Tous les morceaux d’un parcours qui ne mène à rien

Avec le temps…
Ce président met tout à bas
Les valeurs d’humanisme ont perdu tout leur prix
Ses idées embrouillées qu’il nous sort du placard
Avec des mots incohérents pris au hasard
D’un discours arrangé pour marquer les esprits
Ce président…,
Ce président, c’est du mépris

Avec le temps…
Ce président nous fout les foies
Il veut nous épater et se fout de not’ gueule
Il chasse l’étranger, se moquant de son sort
Vers un pays où quelquefois l’attend la mort

Avec le temps…
Ce président tue des emplois
L’autre qui a bossé sa vie, pour presque rien
L’autre qui a vendu sa maison, ses bijoux
Pour pouvoir vivre encore un peu, tenir le coup
Qu’on renvoie du boulot, qu’on traite comme un chien
Ce président…,
Ce président ne nous vaurien

Avec le temps…
Ce président fait des galas
Il parle de culture, un truc qu’il connait pas
Il veut priver les gens de tout ce qu’il ignore
Est-ce qu’il faudra le supporter longtemps encore ?

Moi, au mitan…
Moi au mitan, j’en perds la voix
Et je me sens trahi par tous ces « m’as-tu-vu »
Et je me sens scruté, sous leurs mille regards
Et je me sens violé par le bling-bling ringard
Et je me sens sombrer dans un monde foutu
Alors, vraiment
Ce président on n’en veut plus


musique: Léo Ferré
paroles: Wana

  22/08/2010  —

Amûûûr, toujûûûr…

Une yeuse à l’arboretum

C’était une déesse. Elle était merveilleuse.
Le garçon, de son coin, ne voyait que ses yeux.
Il glissait de côté pour la contempler mieux ;
Il aurait bien fait d’elle une autre image pieuse !

Il voyait les reflets, sur cette peau soyeuse,
D’un rayon de soleil envoyé par les Cieux
Qui emplissait la nef et la belle, au milieu,
Etait auréolée d’une brume radieuse.

Quand il sortit courbé de la nef latérale,
On le vit claudiquant s’approcher du naos.
Sa silhouette avait une allure bancale.

Lorsqu’on vit, de profil, sa bosse dans le dos,
La fille lui parla d’une voix virginale…
Esméralda dit : « Viens vers moi, Quasimodo. »

——— Wana — 19/07/2010 ———

Poème écrit pendant la semaine de Pirouésie 2010,
au cours d’une visite à l’arboretum de Christiane
Rimes imposées en “yeux” et “yeuse”

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