Pirou, c’est pas pourri !

Ceci est un texte que j’ai écrit au retour d’une semaine d’exercices d’écriture.
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Remercions nos hôtes et animateurs

Partir pour Pirou, c’est pas pour tout pirater ! Partir à Pirou c’est pour pas rater la Rapillery, c’est pas pour s’y taper la partie de crapette, Pirou ! C’est pas Paris mais c’est pas pourri ! Pirou c’est pas un impair pas préparé : c’est un pari pris par Rapilly, c’est précis… et c’est pas pire, après ! Pirou ? Pirou-pont, sans pont; Pirou-plage, sans port ; Pirou-bourg, où un presbyte erre… On s’y perd ! A part ça, Pirou c’est à Perrier ce que Parilly est à Paris : un pays à part…, pardi !

Là, tu vois, le souci, c’est les essais, avec Salon… si tu savais… ! C’est pas assez salé, pas assez licencieux ! Mais on ne s’en lasse pas… Si on s’enlaçait ce serait toujours ça… Mais non. Avec Salon, les excès du sexe… c’est pas ça ! Certes, avec Salon on saisit des sextines, on distille des assonances, on se serine des terines… C’est pas si facile ! On a aussi lancé des séries insensées de solécismes (surtout des solécismes syntaxiques) et on s’est saoulés de listes : les silènes au calice boursouflé, les saules délaissé, les maïs ensilés, les essences sélectionnées, les herbacées à hélice pour les assolements successifs dans les prés salés sans issue… Mais les insinuations salaces en salles d’exercice, non ! C’est pas sorcier : Salon, ce sont les exercices de style, stricts : basta !

Coraline, elle, elle a recollé les déchets, que la mer a crachés et qu’on allait chercher en tâchant de marcher sur le chemin. Coraline, elle a accroché les fiches, échafaudées en chambre sur chaque échantillon. Des choses échouées de la Manche, choisies par chacun, ni fauchées, ni chapardées : bâche, écharpe déchirée, roche tachée, corail, branche desséchée, chaussure, manche de pioche, chardon, cartouche de chasse… et même chiure de chameau (ou de chèvre, de chat, de chimère…. chais plus…) et des bulots. Elle a aussi réfléchi à afficher un choix d’articles lâches, carrément craignos, écrits au crayon sur des encarts de cartoline carrés : crimes cornéliens, carcasses lacustres, chroniques lacrymales, échecs des chasseurs d’échassiers ou critiques crues.

Et puis, il y a Jouet. Le jeu de Jehanne avec les jeunes… Belle java ! Jolie gymnastique ! Assez givré, mais joli ! Le Jeudi, j’ai pas voulu: j’ai dit j’y vais pas ! J’étais vénère ! Mais vendredi, j’ai vu : Jouet avait envisagé le jeu avec des jeunots; un genre de mise à jour de la geste de Dom Juan…: une gageure ! Un jeune gigolo enjoué, pas jojo, se joue d’une junte de jolies gigoteuses jalouses… Il joue avec, les cajole… comme au Jeopardy, il les interroge, les jauge et il en jette une un jour, pour en ajuster une autre le jour suivant, au déjeuner… (gigot mijoté, courgettes, du jaja rouge et du jus d’orange…: du jamais vu !) Ça jacte…, ça jacasse…, ça gémit… ça gifle les joues…, jeu de jambes des gigolettes… On peut en juger : c’est pas du Gide ou du Giono… Pas du Genevoix, non plus ! Encore moins du Jean Genet ! J’aurais juré, à l’origine, que les jeunes gourgandines dégingandées réagiraient et regimberaient. J’aurais gagé ma gourmette en or jaune et un ginkgo du Japon sans âge… Mais non : au bout de deux jours tout s’arrange. Dommage !

—- Wana — 25 juillet 2010 —-

Ils seront là, c’est tout… !

tartignolabrantesque
Titre du Monde-fr

La menace terroriste s’est renforcée ces dernières heures, selon Brice Hortefeux

Menace

Nous nous habituons à voir des flics et des chiens partout… Bientôt, il ne sera même plus nécessaire d’invoquer une menace immédiate : les flics et les chiens seront là… c’est tout ! Ils seront là et nous y serons habitués. Nous ne saurons pas pourquoi ils sont là… mais nous serons habitués à les voir, là… Certains seront rassurés. D’autres seront inquiets de cette présence et des risques de dérive… Mais il sera trop tard pour protester… parce qu’ils seront là : pour nous en empêcher.

——— Wana — 20/09/2010 ———

Sakoz’ry…

La viste de Sarkozy en Dordogne a motivé sur langue sauce piquante un billet intitulé :
Sarkozy à Lascaux, ou le cancre de la République

Sarko-Lascaux

Il paraît qu’à la fin de la visite de la grotte, on a entendu le président s’exclamer :

Lascaux ? Zéro, ce Klee ! Y a que du blanc sur la paroi !

— Wana — 17/09/2010 —

Photo REUTERS/PHILIPPE WOJAZER (recadrée)
copiée sur lemonde_fr-réduit

N’embêtez pas Nico…

Je m’absente.
Retour le 20 septembre.
Soyez sages !
Et n’embêtez pas trop Nico… Il fait ce qu’il peut !

Wana

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Un évènement pas trop rigolo a eu raison de notre projet de voyage en Russie (le départ était programmé pour ce matin, Mercredi 8 septembre). Nous sommes donc rentrés mardi en soirée…
Du coup, je m’absente mais… je ne sais pas pour combien de temps…

Wana

mise à jour le 8/09/2010

Avec ton air détendu, tu me gonfles !

LSP nous signale ce fragment de phrase, tiré d’un article de Libé :
…la résistance à la transformation néolibérale de notre société a l’air mal parti.

Et la question qui se pose : fallait-il mettre le mot “parti” au masculin ?

Branlant du chef, j’opine : c’est le masculin (air) qui s’impose, comme lorsque je dis (assez rarement toutefois) à mon épouse: “Tu as l’air détendu.” (souvent, ça jette un froid !)

Voyons, pourtant, ce qui cloche. Ici, l’air c’est l’apparence.
Si, par exemple, je dis à une copine: “Tes seins ont l’air volumineux.”, elle est en droit de me gifler : rien ne prouve que l’air ait quelque chose à voir là-dedans ! (comme on pourrait dire, a contrario : “Ce pneu a l’air dégonflé.”)
On entend parfois, aussi (et ça se comprend), “un air de biniou !”
Ou si je déclare : “Sa tête a l’air vide.” (ne me demandez pas de qui je veux parler), je commets un oxymore : “avoir l’air” et “être vide” sont incompatibles, même si j’autorise, du coup, ses résonnements à se propager… avec échos entre le frontal et l’occipital : s’il garde la bouche ouverte, on a un système dit “bass reflex”.
Ou “Bah! Ses Rolex !”, quand il en exhibe plus d’une (mais l’occipital se fout de l’achat réitéré !)

Nous devons, en conséquence, deviner en quoi consiste “l’air” de la “résistance“, sachant que depuis longtemps nous avons vaincu la résistance de l’air !
C’est là qu’intervient le dual du “coefficient de pénétration” qui se nomme “coefficient de naître et passion” plus connu par l”expression “Je pionce, donc je suis.” (que beaucoup de gens confondent avec “je ponce donc j’essuie.”)

N’oublions pas de quoi on parle (je cite) :
“Résistance à la transformation néolibérale de notre société.”

Et LA BONNE QUESTION EST : “DE QUOI a-t-elle l’air ?” (et non pas “Quel air a-t-elle ?”… )
Nous savons qu’il est très tard ! C’est peut-être pour ça que l’air est déjà parti !
Mal parti, car il en avait un coup dans le nez ! Et donc, ça ne fait pas un pli : si l’air conduit… il est arrêté et il est reconduit (c’est dans l’air du temps)… à la frontière, car l’air est sans papier (les récents papiers du monde.fr nous le confirment.)
Autrement dit : “avoir l’air mal parti”, c’est aussi “avoir l’air d’un gros revenu” (on ne peut pas dire “Avoir l’ai bien rémunéré”, puisque l’air ne travaille pas — au mieux il brasse — et l’air, c’est du vent !)

Bon !
Certains vont m’objecter que “l’air de la Résistance” c’était “Le chant du départ”… Oui, bien sûr, comme ça tout s’explique !
Sauf qu’ils ont tout faux : “l’air de la résistance” c’était “Le chant des partis, sans !”
Alors, pourquoi la ramener ?

— Wana — 03/09/2010 —

Seul fait : une station solide !

Un film de Sergio Leone
Il était une fois dans l’Ouest

Si vous avez raté le début :

Station. Le son : fuite d’eau. Ils
attendent… œil ! Ô, fusil aussi !

Fiesta ! Tous dinent au soleil.
Destin fatal, si on les tue… oui !

L’indien, au fausset : “Ô, toi t’es l’
infesté salaud !” Le son : “i-to-tu-i…”

Un toit isolé… : sans filet d’eau,
inutiles, sa station de fou, le
salon de santé ! Oui, futilités !
Et sans eau du sol, fini le toit…!

L’indien, au fausset : “Toi le sot,
inutile fou… Tiens ! T’as la dose !”

Soif, tout tue ! Sans le délai, ni
un outil, le défi, sa station, se
finit-il ? Une soldate à tous se
fait le soutien : sainte du sol !

Un natif, laid et isolé, tousse.
Un soutif de soie…: il tenta. Las !
Il tient son foie… Salut ! Adeus !

On fait le seuil, tous s’aident…
Tu sues… On l’édifie, LA STATION !

— Wana — 29/08/2010 —

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