Replâtraniement *

Borloo vêtu de pot
Paroles: Wana; Musique: Félix

Sur le Faubourg
Douze cents jours
Passés
Y avait Nico
Le gigolo
pressé
A Matignon,
Y avait Fillon
Le fils du tabellion
Exécutant
Les ordres de Guéant


De son château
Qui prenait l’eau
Nico
Voulait changer
Ses ministrés
Zélés
Faire oublier
Tous les dossiers
Qui lui pendaient au nez
De Bettencourt,
Aux barbouz’ du Faubourg


Vous devinez
Que cette histoire
Est dilatoire
C’est un moyen
De mystifier
Le citoyen
Brasser de l’air
Ça peut distraire
Tous les réfractaires
Quand tout t’accuse
Ta notoriété s’use !


La grande idée
Qu’il avançait
C’était :
Virer le pion
De Matignon
Fillon
« J’y mets Borloo
Le faux prolo,
Coiffé comme un fagot »
Songeait Nico
Du haut de son Château.


« Prolonge-moi ! »
Disait François,
Moqueur
« Continuité,
Austérité,
Rigueur ! »


Décompressez,
Pour effacer
Ses talons compensés,
Ce Sarko.zip
Sinon la rue l’étripe !

— Wana — 14/11/2010 —

d’après “Bozo” (Félix Leclerc)
* titre emprunté à Mediapart

e-book et mystère…

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tartignolabrantesque
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Une grande enseigne propose, en pré-commande, un lecteur de livres électroniques (un “ebook”)

Livre numérique – 3G gratuite et WiFi
+ 50 livres offerts inclus = 199€ + port

Parmi les livres offerts, on trouve: La petite Fadette. Si c’est vrai, nul doute que l’€lys€€ va racheter tout le stock. Il est aussi prévu : Le procès  (on ne sait pas quand il sortira), La divine comedie, enfer (une histoire de réforme des retraites), ainsi que Notre Dame de Paris et Ubu roi (qui sont livrés ensemble). Quant aux Nouvelles Histoires extraordinaires, il est prévu de les recevoir au fur et à mesure, une par semaine, en conférence de presse. Enfin, notons que Gi Joe au G20 sera livré en bande dessinée.

——— Wana — 06/11/2010 ———

Boules de feu… foule de bœufs !

J’ai reçu, hier vendredi, l’alerte (quotidienne) du site CARE2, qui stigmatise la tradition des “Toros de fuego”, en Espagne : il s’agit de lâcher dans les rues un taureau “emboulé” avec du matériau enflammé ou des feux d’artifice, ce qui a pour effet de rendre la bête totalement folle, désespérée, jusqu’à se précipiter de front contre les murs…
J’ai pensé qu’il était nécessaire de marquer ma désapprobation pour cette folie, en construisant les deux phrases suivantes:

Malaise en Espagne, où ces sots
enflamment les cornes des taureaux !

Exècre tous ces Espagnols déments,
la monstrueuse, malsaine faena !

— Wana — 06/11/2010 —

Caser trois potes à un c…

Le blond, l’abrupt et le gluant
— Musique: Boby
Paroles: Wana —

Au pays de gueudes matons
Il y avait te gueu t’un Bockel
Qui dépistait le nourrisson
D’maternelle
Au pays de Charles Martel
Il y avait te gueu t’un Besson
Qui renvoyait les infidèles
En avion

Il venait de l’opposition
Le Besson
Il venait de la gauch’ plurielle
Le Bockel
Tous les deux s’étaient convertis
Z’avaient trahi
Pour bouffer dans les écuelles
De Sarkozy
Dans l’écuelle la pitance
Était rance
A l’occasion rev’nons à nos larrons

Au pays de gueudes matons
Il y avait te gueu t’un Bockel
Qui dépistait le nourrisson
D’maternelle
Au pays de Charles Martel
Il y avait te gueu t’un Besson
Qui renvoyait les infidèles
En avion

Bockel fichait les délinquants
Dès deux ans
Besson mettait des coups d’tatane
Aux tziganes
Hortefeux était bien content
Pour ses agents
Il disait « Ils font l’sale boulot
Ces socialos »
Ils ont pas l’choix, ils sont coincés
Poil au pieds
A ce sujet, il manque un pied nick’lé !

Au pays de gueudes matons
Il y avait te gueu t’un Bockel
Qui dépistait le nourrisson
D’maternelle
Au pays de Charles Martel
Il y avait te gueu t’un Besson
Qui renvoyait les infidèles
En avion

Il courtisait l’amère Michèle
Le Bockel
Il préparait des expulsions
Pour  Besson
Il disait :« Faux pas dès qu’on nait,
Pour les bébés ! »
Et le troisième était planqué
Au Quai d’Orsay
Il chauffait la place du nain
Au G20
A ce propos, rev’nons à nos zéros

Au pays dégueu du Besson
Au pays dégueu du Bockel
Chacun astiquait ses boutons
De bretelles.
Au pays dégueu du Borloo
Il restait te gueu t’un Kouchner
Qui serait nettoyé bientôt
Au kärcher !

Peuchère !

— Wana — 04/11/2010 —

Livraison sino-FOB (*)

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tartignolabrantesque
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Titre du Monde-fr

Hu Jintao en France : accords commerciaux en vue

Il nous reste bien quelques H1N1 à lui vendre, dans l’armoire  à pharmacie de Roselyne (1ère main dans la gueule), non ?

Je vaccine fort ce monsieur Hu,
…ce connard !… Au max !

——— Wana — 04/11/2010 ———

(*) “free on board

Mes pavés… dépravés ? C’est pas vrai !

Sur le blog «langue sauce piquante », aujourd’hui, était publié un billet à propos de l’expression «battre le pavé».
J’en ai profité pour leur envoyer ce commentaire.


Mes pavés m’ont battu !

J’ai tagué mes pavés.
Je le confesse ici.
N’ayez aucun souci
Car je les ai lavés.

Dans la rue où je vis
Des galets sont placés
Le long de la chaussée
Ils font comme un parvis.

Et de chaque côté
Des pavés sont sertis
Vaguement assortis
Rue des pierres plantées.

Une longue anagramme
Que j’avais triturée
Devait être intégrée
Au sein d’un photogramme

Il fallait que j’expose
Dans le milieu urbain
Ce petit bout de prose
Pour l’un de mes copains

Que j’en envoie l’image
Pour son amie artiste
Aux talents de graphiste
Dans un simple message

Je devais dégoter
Un support, un espace
Pour y laisser la trace
De ma sagacité.

Sur les murs de l’église
Ou ceux de la mairie
Je n’aurais pas écrit
Sinon, c’était la crise !

Et puis, l’autre dimanche,
C’est sur les pavés gris
Que j’ai fait mes grigris
A la peinture blanche

Et les gens en passant
Lisaient ma phrase absconse
Voulaient que je dénonce
Cet acte malfaisant

Pensant qu’un malotru
Qui me voulait misère
Avait tracé par terre
Ma suite de mots crus !

J’ai lavé mes pavés.
Sinon, j’étais foutu
Comme un vil réprouvé :
Mes pavés…
m’ont battu !.

— Wana — 29/08/2010 —

NB : tout ce que je raconte ci-dessus s’est réellement passé comme je le dis (Sémiramis vous le confirmera). Dès que la composition de l’amie graphiste de mon copain sera publiée sur son site Internet, j’en fournirai le lien.

La fin des temps

“Chaque chose a une fin, même l’univers”

C’est ce qu’énonçait le titre d’un article du monde.fr, il y a quelques jours. Et si chaque chose a une fin, c’est regrettable s’agissant de l’article en question ! L’auteur devrait savoir que le lecteur a une faim…: celle de comprendre (1).

“Il est improbable que l’univers s’arrête durant notre durée de vie mais il y a 50 % de chance que le temps connaisse une fin dans les 3,7 milliards  d’années”, estiment ces chercheurs (s’appuyant sur des hypothèses communément acceptées comme légitimes) dans leur communication.

Oups ! On en reste « baba » ! Quoi ? Tout ça pour ça ? Que vais-je faire des feuillets de mon agenda qui resteront inutilisées ? Parce que, je veux bien moi, qu’on dise “l’autoroute s’arrête dans deux kilomètres”. Mais, en général, il y a autre chose qui continue, après… ne serait-ce qu’un chemin vicinal, un chemin de terre avec des ornières, un sentier… Enfin… c’est déjà une consolation que ça ne se produise pas pendant notre vie, maintenant !  Mais… «le temps» s’arrête ? Et après ? C’est la fin du film, certes… l’histoire est terminée : celle que le film nous racontait. Pourtant, la vie continue… On a même le sentiment que les personnages du film continuent leur chemin sans nous, même si nous n’assistons plus à leur aventure.

Alors, je dis : non ! Pas si simple ! D’abord, s’il est un domaine où l’acceptabilité des hypothèses reste éminemment précaire, surtout pour un ignorant comme moi, c’est bien celui des constantes qui conditionnent l’évolution de l’Univers.

On m’opposera que ces chercheurs sont comme les plus prestigieux théoriciens, qui ont dû combattre le scepticisme de leurs contemporains, pour finalement triompher à l’aune des expériences (réelles ou virtuelles) que leurs successeurs se sont échinés à entreprendre. Ainsi, Schrödinger a transposé à la physique quantique, le concept d’interférence, mais il a montré, par l’expérience de pensée du “chat” (2), qu’il était impossible de mesurer le phénomène sans en détruire le résultat.

Pour en revenir à l’Univers et son évolution, les théories actuelles sont outrageusement incompréhensibles pour le commun des mortels : elles autorisent cependant l’exercice gratuit de l’imagination, dès qu’on parle de trou noir, de fontaine blanche, de mirage gravitationnel, etc. Il est une chose que, pourtant, on peut comprendre : tout cela bouge, rien ne reste plan, lisse… immuable : l’expansion se poursuit…

Mais alors, jusqu’où, jusqu’à quand, jusqu’à quoi ?

On a du mal à imaginer un Univers devenu statique au bout d’un temps infini… J’écris « infini » car, je l’ai dit plus haut : si le temps devait s’arrêter, quoi… après ?
La fin des temps, c’est la congélation totale… : plus rien ne bouge… plus le moindre “souffle” pour animer la moindre particule… les photons, eux qui sont par essence le véhicule de la lumière, se fatiguent… ils ont perdu leur énergie, ils sont allés au bout du bout de leur trajectoire… (est-ce bien raisonnable, pour un photon ?)… ils n’ont plus aucune chance de percuter quoi que ce soit pour mettre un peu d’animation dans le grand chaos de l’espace. Tout est refroidi… refroidi “absolument” : moins 273,4 degrés !  L’énergie s’est tellement diluée que petit à petit le découragement s’est emparé de tout ce qui est. Plus aucun noyau atomique ne se fissure : ils n’ont plus la force… Imaginez ça : la dernière fission a eu lieu hier. C’était comme un petit suisse qui se partage mollement en deux sur le bord d’une l’assiette… deux moitiés de petit suisse s’avachissent de part et d’autre sans pouvoir vraiment se détacher l’une de l’autre… Plus aucune probabilité pour que deux noyaux fusionnent… leur appétence mutuelle s’est évanouie, autant que s’est évanouie la répulsion mutuelle d’autres noyaux… Toutes ces choses se côtoient, dans une indifférence désormais totale. Plus rien ne s’édifie. Les atomes n’ont plus la volonté de se rencontrer et de s’assembler pour vivre la grande aventure de la molécule   pas plus qu’un jaune d’œuf et sa glaire ne cherchent à s’assembler pour reformer un œuf !
Il fait noir, absolument noir: on n’y voyait presque plus, il y a encore une courte éternité, mais là, on n’y voit plus du tout.
Il fait froid et il fait noir ! “Kelvin 0 – Rankine 0” ! Match nul ! Il n’y aura pas de revanche…

Y aura-t-il, malgré tout un « match retour » ? C’est là une importante question qui a occupé les astrophysiciens depuis plus d’un siècle.
Car sous nos yeux (aidés de puissants télescopes), tout semble vouloir s’éloigner de nous, dans toutes les directions (3). On voit des objets s’enfuir à grande vitesse, comme dans un énorme cake pendant la cuisson (c’est l’image la plus fréquemment utilisée pour expliquer le phénomène), où les grains de raisin sont emportés loin les uns des autres pendant que le gâteau gonfle et, qui plus est, s’éloignent d’autant plus vite qu’ils sont séparés dans la pâte primordiale.(4)

Alors nous devons nous demander : que va-t-il se passer quand tout s’arrêtera ? Les lois de la gravitation seront-elles encore valides ? Restera-t-il assez de conscience collective à tout ce matériau dispersé dans l’immensité du vide, pour rebondir sur les confins de l’Univers et décider que… ça va bien comme ça ! Qu’on ne peut pas laisser le rien se prolonger sans réagir…Qu’il est encore possible de se rapprocher, même si cela implique une contraction de l’espace vital, même s’il faudra se serrer un peu plus, se rencontrer à nouveau, se frotter les uns aux autres, faire même des étincelles, même si de nouveau des étoiles vont s’allumer, s’entortiller les unes autour des autres pour former des galaxies, même s’il faudra progressivement revenir vers des températures étouffantes… Des morceaux de matériau froid se mettront à tourner autour et reformeront des planètes, qui quelquefois seront grillées en s’approchant de trop près, comme les insectes qui tourbillonnent autour de ma lampe de bureau.
Alors, on peut espérer qu’avec un peu de chance, je reviendrai m’asseoir à cette table pour vous raconter la suite de cette histoire passionnante.

Parce que… le temps s’arrête… Bon ! D’accord ! Mais, c’est comme à vélo… on arrive en haut de la côte… après on ne voit plus rien…
Mais, bon sang, il faut bien que ça redescende…
Derrière !

— Wana — 01.11.10 —
Notez le magnifique palindrome que forme la date d’aujourd’hui

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(1) En premier lieu l’auteur des présentes lignes, qui n’appréhende, en fin de compte, que le sens des mots, mais ignore la complexité de tout ce qu’ils sous entendent.

(2) Certains en ont conclu que, si l’on projette un chat contre un écran muni de deux fentes, le chat a une probabilité égale de passer au travers l’une des deux fentes, mais que, si l’on essaie de lui demander par où il est passé, il meurt : il faut arrêter les expérience scientifiques sur les animaux !

(3) A part quelques formations galactiques proches, comme Andromède (laquelle s’approche de la Voie lactée à la vitesse d’une formule 1 et pourrait fusionner avec elle dans 3 milliards d’année : nous avons largement le temps de nous y préparer), ou bien quelques étoiles beaucoup plus proches de nous, qui circulent alentours et nous frôlent = nous sommes comme dans un bateau qui s’enfuit au large, au sein d’une flottille qui se disperse dans tous les sens… mais il faut bien cohabiter avec les autres passagers.

(4) « Contrairement à ce que l’on imagine volontiers, ce ne sont pas les galaxies qui se déplacent, mais l’espace lui-même qui s’étend, emportant avec lui les galaxies. », écrit le physicien Etienne Klein.

Val hoche (la tête) : il part, Dahan !

tartignolabrantesque
Titre du Monde-fr

Gérald Dahan se dit “déçu” par Philippe Val

Moi, je crois que Philippe Val a pour ambition de se faire Valoir comme l’humoriste étalon de la radio publique. Pourquoi remplacer les Guillon par les Dahan et les Porte par les Mezrahi…? Il les virera l’un après l’autre jusqu’à occuper lui-même le créneau “juste avant 9:00”.
Sait-on jamais…? Une nouvelle chronique, de Val-heure (moins cinq) ? Pourquoi serait-il plus drôle que Val, Morel ? Un Val disert se révèlerait, peut être, être un Val dingue ? Avec cette facture de Val ancienne… celle qui, au Font, ne nous déplaisait pas : retour au style de Val, inné ! En s’associant, cette fois, avec une femme, une Val-sœur, ce triste Val laid, redeviendrait alors un Val heureux, un Val qui rit ! Espérons que Val lise ce billet… Que ces commentaires incitent Val au risque… Qu’on puisse de nouveau goûter tout ce que Val sait faire ! J’espère qu’elle plaira à Val, l’idée !

——— Wana — 31/10/2010 ———

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Anagrammite (encore)…

tartignolabrantesque
Titre du Monde-fr à propos de l’affaire Bettencourt

le procureur Courroye estime que
son travail est un “modèle du genre”

Il faut reconnaître que si les mots, quand on les écrit, ont un sens “objectif”, tel que nous souhaitons le leur donner, ils recèlent quelque sens secret (bien loin d’une évidence cachée) qu’il faut aller décrypter patiemment.
Et même si la syntaxe du message suivant se réduit au strict minimum du style “télégraphique” d’autrefois, le sens en est clair:

ENQUÊTER DOSSIER RUMEUR
VOLEUR OUTRAGE LOI
CONCLURE DÉPAYSEMENT

——— Wana — 29/10/2010 ———

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