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Un copain me signale ce titre du journal Wall Street surmonte le choc du séisme P’tin ! Ils ont eu vachement peur, à Wall Street ! — Wana — 12/03/2011 — |
Trouvez l’erreur…
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Titre sur le Japon : explosion dans une centrale nucléaire REUTERS : L’explosion survenue samedi à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima est due à de l’hydrogène, a assuré samedi Ian Hore-Lacy, directeur de communication de l’association nucléaire mondiale, dont le siège se trouve à Londres. “Si l’hydrogène a explosé, il n’y en a plus, il ne présente donc plus de danger.”, a-t-il déclaré. Je pose la question: — Wana — 12/03/2011 — |
Tripoli… pour être au net !
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Un titre lu sur le L’opposition libyenne demande l’aide de l’Europe — Wana — 10/03/2011 — |
Caprice d’une femme…
Un accès de folie… lorsque Dieu créa l’homme,
Il lui fit une sœur : ils croquèrent la pomme.
Ce conte se tiendrait dans un simple poème,
S’il ne portait en lui, de la Vie, le noème.
Homme, pomme, pêché, ont établi la norme,
Des lois de l’Univers que Dieu a mis en forme.
Mais, cet Eden où Dieu voulût qu’un serpent dorme,
Qu’en serait-il si l’homme avait gobé la corme?
Chasser Eve et Adam du Paradis, c’est comme,
Sur un coup de crayon donner un coup de gomme.
Priver le violon de son archet, sa gamme.
On peut punir celui qui convoite une gemme,
D’un œil concupiscent… mais, méditons ce lemme:
Qui pourrait s’opposer aux désirs d’une femme?
— Wana — 09/03/2011 —
Nous qualifierons ce sonnet de “Carrollnada Dry* étique”.
En effet, si l’ensemble rime, il nous faut déplorer l’alternance (AABB CCCC AAD EED) qui n’a rien de classique, que la succession des mots comporte de nombreuses redondances, par rapport au chemin minimal d’un doublet de Carroll
(homme → gomme → gemme → femme) et, surtout, qu’il est entaché d’un certain nombre d’approximations sémantiques.
(* ça a la couleur, quelquefois l’odeur, mais ça n’en est pas !)
Les passantes

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connaît à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s’en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d’un stupide orgueil.
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir
Antoine Pol (1888-1971)
Image: Patricia Fiamingo – Pastel (2002)
Sonnet Carrollien
Un copain a lancé un défi.
Il s’agit de trouver une suite de mots (doublet de Carroll) par altération d’une lettre à la fois, qui permette de relier deux antonymes. (vivre-vitre-pitre-pétré-perré-périe-périr)
La contrainte était que les mots s’arrangent comme les rimes d’un sonnet classique :
ABBA ABBA CCD EDE.
Je n’ai pas respecté ce schéma, car la dernière suite DEDE obligerait à consacrer le changement de lettre à un aller-retour entre deux terminaisons et, en conséquence, à répéter deux fois les mêmes mots sans en changer la racine..
Mon sonnet est donc un peu altéré :
ABBA ABBA CCD DEE
Dans l’étroite consigne où il me faut bien mordre,
J’écris ma poésie dont mon âme est mordue,
Quatorze vers rimés, à l’allure tordue,
Quatorze alexandrins réguliers : à se tordre!
J’arrache mes cheveux, presque jusqu’à me tondre!
Qui n’a pas admiré ma calotte tondue?
Comme des bouts de pain, noyés dans la fondue,
Les mots fuient le pari sur lequel je veux fondre!
Cette contrainte est dure, mais elle est fondée.
C’est extraire l’amande d’une noix mondée,
C’est écarter les murs, découvrir d’autres mondes,
Ouvrir son réservoir, lâcher toutes les bondes,
Remplir de mots sa page, qu’on voudrait bonder.
Et, face à un défi ne plus jamais bouder.
— Wana — 06/03/2011 —
Un peu de sagesse, dans ce monde de brutes…
Je souhaite recommander la lecture des 6 petites pages que Michel Serres a rédigées pour la séance solennelle de l’Institut de France, consacrée aux nouveaux défis de l’éducation, à laquelle était convié Luc Chatel, le ministre de ladite, et où s’est aussi exprimé son prédécesseur au ministère, M. Xavier DARCOS, Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques (où vont-ils chercher tout ça ?… X. DARCOS, vous savez… “l’imparfait du subjectif…”, “la règle de trois n’aura pas lieu…” : c’est bien lui… c’est bien le même…)
Lisez plutôt Michel Serres.
Je me disais bien qu’il y avait quelque chose chez cet homme, son parler ?, son être ?, son sourire ?… qui, depuis déjà fort longtemps, forçait mon respect… : c’était son “savoir savoir“…
Petite Poussette, 1er mars 2011
— Wana — 05/03/2011 —
En Libye… du balai !
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Encore une anagramme d’un titre lu sur le … ce matin : — Wana — 05/03/2011 — |
Un peu de descente, tout de même…
| ——– tartignolabrantesque ——— |
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J’ai lu ce titre sur le “ISF : modifier ou supprimer, les deux pistes du gouvernement “ Faut voir… ——— Wana — 03/03/2010 ——— |
La Deshinchada
Je suis la femme en creux, la Meuf, la désenflée
Princesse d’Aquitaine élue de Ben Ali
Ma Chancellerie meurt… et j’ai assez morflé
Pour avoir un copain, despote à Tripoli…
Dans la nuit des couteaux, Toi qui m’as remballée,
Rends-moi mes Pyrénées où Papa fut élu.
Le zèle de Guéant m’empêche de voler
Sauf pour joindre Tunis avec Saint-Jean-de-Luz
Suis-je Adour ou Gironde, ou sable à Kairouan ?
Mon front est rouge encor du vent vif d’Arcachon
J’ai rêvé de Juppé marchant sur mes talons
Et j’ai dix fois, sans peur, pris le pouls des tyrans
Modulant mes accents, parfois durs, ou aimables
Tantôt mordre à leur cou, tantôt boire à leur table.
— Wana — 01/03/2011 —
d’après “El Desdichado “, Gérard de Nerval

