L’autre jour, une copine se marrait d’avoir entendu Mme PARISOT parler de « plus petit dénominateur commun »…
En maths, on emploie le terme “plus grand commun diviseur” (PGCD); tout le monde a appris ça… Mais, en politique, ils n’aiment pas employer le mot “diviseur”, a fortiori si c’est “le plus grand” ! Or, lorsqu’on pratique l’exercice de simplification pour additionner des fractions (ce que cherche à faire tout leader d’un parti !), il est question de placer AU DÉNOMINATEUR, le “plus petit commun multiple” (PPCM) des numérateurs, afin de réaliser une addition au sommet (ce que les leaders ne parviennent à faire que très rarement) ! Comme disait l’autre, “multiplier rien par rien, ça fait pas beaucoup !”
On comprend pourquoi, ces Messieurs et Dames se plantent joyeusement entre “plus petit”, “plus grand”, “dénominateur”, “diviseur”, etc.
Notons, au passage, que “Copé” et “Fillon” n’ont que “O”, comme facteur commun… Y a pas de quoi en faire une « Histoire », pas vrai ? *
Mais en additionnant les fractions “COPE” et “FILLON”, on obtient des résultats curieux :
D’abord, pour le débat à la télé, si « IL FÉ PÔ L’CON », avec son « FOCOL EN PLI » (et pas comme un « FLIC EN POLO »), il y a des chances pour que « PIF ! ON COLLE ! », sinon ça sera « LE COIN FLOP » !
Pourvu que personne ne remette sur la table « ILLE POFCON » (ce qui, en latin, se traduirait par « LE CELEBRE POFCON »… ou bien « CE POFCON-LA ! »
…
Finalement le mieux , c’est qu’ « ON COPIE FLL » **, ce que nous nous efforçons de faire depuis quelques jours sur la liste Oulipo !
* oui… avec un peu de repos, ça REAGE ira bientôt… (ici, petit signe façon Gustave Parking, avec le doigt qui fait des moulinets sur la tempe)
** Exercices de réécriture d’un texte de François Le Lionnais (Frésident pondateur de l’Oulipo)
-W-
Vases communicants – novembre 2012 :
« Wanagramme » accueille aujourd’hui ce texte de Sabine Normand Les impatients (titre provisoire) et, en échange, Sabine publie sur son blog “Sur la terre comme au ciel”, un poème de Wana puisque :
Tiers Livre et Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge pour chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement…
“Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.”
La liste des participants se trouve sur un blog dédié à ce seul usage, tenu à jour, mois après mois, par Brigetoun.
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Les impatients
On passe tous les jours devant deux cimetières pour aller travailler, un grand et un petit, un ancien et un nouveau, de part et d’autre de la route.
Les morts ont traversé -)
On voit des parterres de fleurs, de couleurs, de jeunes garçons avec chariots attendant le client qui aura besoin d’eux pour quelques pièces. L’agitation est saisonnière.
De loin, on voit les grands cyprès. La ville a repris ses droits tout autour.

Un texte en chantier, à partager.
Titre provisoire :
Les impatients
→→→Faut pas qu’elle se retourne. Jamais. Ça porte malheur, les morts. Alors elle dit rien, pense rien. Arrose consciencieusement. Va chercher de l’eau. L’arrosoir est lourd. A jamais été aussi lourd. Quelle idée de mettre des impatients. Ça bouffe de l’eau matin et soir, ces saloperies. Fallait pas qu’elle vienne, elle le savait. C’est toujours la même histoire. Ils lui disent pas bonjour. Peuvent crever une deuxième fois.
→→→Maintenant elle peut y aller, au bal. Le Raymond y peut pleurer sous la pierre tombale, y peut pousser les meubles, menacer, ça sert à rien. Les fleurs, c’est pour elle. Peut pas s’en empêcher. L’eau n’est pas loin. Et le cimetière, ça lui fait une promenade. Ginette aussi elle vient. Des fois, elle sent qu’elle la regarde du coin de l’œil. L’est jamais loin qu’elle lui mette une pogne dans sa petite tête de bigoudi bien mise pour aller danser. A toujours fallu qu’elle fasse la belle, la Ginette. Peut pas s’en empêcher. Faire de l’œil à tout ce qui passe, depuis toujours. Depuis qu’elle partait au bal avec son jules. Qu’a pas fait long feu celui-là non plus. Faut croire qu’elle a le feu au. Enfin c’est pas pour dire mais on la voit pas souvent à la messe.
→→→Il est petit, celui-là d’impatient. Pourtant c’est pas Dieu que je l’arrose pas, que je le soigne pas. Faudra voir à ce qu’y crève pas lui aussi. Pourquoi le Bon Dieu y m’a fait comme ça. Y crèvent tous, les vieux, les jeunes, les riches les pauvres, à côté de moi. Faut croire qu’y m’aime bien parce que qu’il me veut pour lui tout seul.
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Casse couille

La mauvaise humeur c’est, forcément, de l’humeur mauvaise !
Saint-Copé, brillez pour nous !
Pasticherie (louangerie traditionnelle)
Sur l’air de “La Montagne” (Jean Ferrat)

Retour de voyage


Théorème du juste milieu

Anagrammalgame recomposé
Anagrammalgame à partir d’un titre du monde.fr
Il arrive, parfois, qu’on exprime le contraire
de ce qu’on avait l’intention de montrer.
Aussi, j’avais décidé de ne pas publier ceci :
“Comment l‘art peut-il représenter la crise ?”
==> L‘art prône limiter ce pacte entre les murs
Mais, le langage offre des ressources infinies :
==> L‘art prône ce pacte entre les murs : militer !
— Wana — 16/08/2012 —
Les voleurs de poule mangent les poules et rendent les plumes !

Ceci est la reproduction de la notice du spectacle, prélevée sur le site du Festival d’Avignon- Off.
Je ne saurais trop dire combien j’ai aimé ça !
Lui, c’est un type épatant ! Et… pas tant voleur de poules, comme il dit ! Non ! D’ailleurs, les poules il les mange… mais il rend les plumes ! Même quand il parle en romani, on comprend tout ce qu’il dit… “tout collé”, bien sûr, quand il parle, mais on comprend !
— Wana — 24/07/2012 —
A Aulnay, chez Peugeot, on fabriquait des autos…

— Wana — 22/07/2012 —
