Léo, ça fait 20 ans qu’on ne l’entend plus poéter.
Sur Wiki, on dit de lui :
“Ayant réalisé plus d’une quarantaine d’albums originaux couvrant une période d’activité de 46 ans, Léo Ferré est à ce jour le plus prolifique auteur-compositeur-interprète d’expression française (années actives : 1946 – 1992)”
Bon !
Il y a Trenet aussi, quand même… auteur de près de mille chansons en 68 ans (années actives : 1933 – 2001)
Mais comment en vouloir à l’admirateur de Ferré qui a rédigé sa notice, hum… ?

Blig, bling… font les piécettes…
Après la décision d’invalider ses comptes de campagne en 2012, Nicolas Sarkozy annonce qu’il ne siégera plus au Conseil Constitutionnel, dont il est membre de droit, à vie.

Jean-François Copé doit lancer, dans l’urgence une souscription exceptionnelle, auprès des militants et sympathisants, pour compenser le non remboursement à l’UMP, de la moitié du compte de campagne de Sarkozy.

Avec les déboires que vient de subir son parti, Nicolas Sarkozy rompt sa promesse de se retirer de la vie politique.

Bucoliquatrains
Jeu de couleurs

Douglas Engelbart avait inventé dès les années 60, le concept de la souris (le “mulot”, pour certains). Il vient de mourir à 88 ans.
De nos jours (cf. le programme d’espionnage “Prism”), allez savoir quel animal vient fouiller dans votre ordi !

Vases communicants – Juillet 2013
Wanagramme accueille, en ce premier vendredi de juillet, un texte de Myriam OH : La théorie du chaos, qu’elle a composé en écho au “Théorème du juste milieu“, publié ici il y a un an. En échange, Myriam publie sur son propre blog
Un peu d’on mais sans œufs un texte de Wana : Voilà du quotidien… Mais en fragments, en tranches !, composé, lui, pour illustrer les qualités du blog qui l’accueille.
puisque Tiers Livre et Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre à charge pour chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement…
“Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.”
La liste des participants se trouve sur un blog dédié à ce seul usage, tenu à jour, mois après mois, par Brigetoun : qu’elle en soit remerciée !
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La théorie du chaos
Voilà des heures que l’homme est là. Dissimulé derrière sa fenêtre, le regard perdu contre un horizon inaccessible. Il plisse les yeux. Dehors, la foule se meut en tous sens, allant de gauche, de droite, en une chorégraphie chaotique. Combien de temps encore le monde va-t-il continuer ainsi ? A jouer, infatigable, cet immuable ballet aux arrangements grotesques. Le monde, aujourd’hui, s’apparente à une fourmilière où chacun enjambe la vie pour accomplir sa tâche quotidienne, absorbé par le temps.
Il y a tellement de combinaisons, tellement de possibilités. Comment, alors, trouver en cette fourmilière agitée ceux qui le feront vibrer ? Ceux auprès desquels il pourra enfin se dévoiler ? Et, comment, encore, dénicher celle qui daignera se faire complice de cette course effrénée ? Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, se dit l’homme. Une botte de foin emplie de bêtise. De cette bêtise humaine qui coule dans nos rues. Dont l’autre transpire. Pas l’homme, non. L’autre : le con.
Si seulement le monde pouvait l’aider un peu à faire la part des choses. A faire ce tri d’une vie en rangeant d’un côté l’homme bon, et de l’autre le con. Soudain d’épais nuages surgissent, obscurcissant l’horizon. Le vent se lève, le tonnerre gronde. Un décor apocalyptique dont l’homme se délecte. Et la foule, dehors, s’affole. Le ciel se fend en deux et aspire en son sein une partie de la foule qui, là, ne se meut plus. L’homme, derrière sa fenêtre, sourit enfin. Le ciel l’a entendu, le con s’en est allé.
Dehors, déjà, le calme reparaît et la foule respire, bien qu’amputée de son autre côté. L’homme quitte la fenêtre, enfile une fine veste, et sort rejoindre le monde, le cœur plus léger. La porte de son appartement se referme sur une simple question qui n’en sortira pas. Une question confuse. Une question mort-née. Est-ce vraiment le con que l’homme aura vu s’envoler ? Ou le ciel, peut-être, aura-t-il sauvé l’homme bon de ce chaos, enfanté par le con ? Mais l’homme, déjà, disparaît à l’horizon.
Myriam – 5 juillet 2013
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Bibendum
Tricherie
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Cette EPO que je l’aime !
Un défi avait été lancé, en 2007, sur le forum du monde.fr :
ré-écrire “Les animaux malades de la peste“,
sans utiliser la lettre “a” (lipogramme en a)
J’ai la faiblesse de remettre ce texte en tête de mon blog :
il redevient d’actualité chaque année !
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Les coureurs imbibés d’érythropoïétine
Un produit qui fout les jetons
Potion que Dieu, triste luron,
Conçut pour décupler les forces, sur les pistes,
L’EPO (puisqu’on doit lui donner un surnom)
Qui peut vous culbuter, le cul sur le goudron,
Enfle les mollets des cyclistes.
Ils n’en prennent, dit-on, que pour récupérer.
On n’en voit point préoccupés
De chercher une issue pour leur destin merdique,
Nul métier pur ne les excite,
Ni Vinov, ni Kouro n’espèrent
L’honneur d’un trophée remporté
D’un bel effort dur et sincère :
Tout ce qu’ils font, c’est du chiqué!
L’UCI tient conseil et dit: « Mes chers petits,
Je crois que Le Tour s’est senti
Crouler sous les millions d’euros
Que les télés veulent verser
Pour voir, du temps que vous pissez,
Cette couleur citron, dont on vêt le héros. »
Voyons donc ce qu’on doit méditer en conscience
Pour respecter nos exigences.
Nous tous qui sommes fiers d’être vos directeurs,
Nous détestons vos contempteurs.
Quel miel font-ils de leurs offenses ?
Quel profit perçoit-on, pour rire des dindons
Du guidon ?
Nous vous défendrons donc contre l’irrévérence
Même si vous devrez, selon nos propres lois
Jurer tous (croix de bois), qu’onc on vous vit complices
D’un conte écrit pour les jocrisses.»
Le truc est bien rodé : eux sont tous innocents…
Honte sur toi, si l’on te prend !
« Chef, dit le vieux rouleur, vous êtes con ou quoi ?
Tout le monde est conscient qu’on se pique les fesses !
Pourquoi doit-on nier ou se rendre à confesse ?
Est-ce un péché ? Non, non. Moi ? Vendre mon honneur
Pour dénoncer mon souteneur ?
Celui qui emporte en voiture
Le stock de produits d’officine
Et qui joue tout son blé sur cette médecine
Si précieuse pour mes piqûres ? »
Le vieux rouleur s’est tu. Et tous veulent lui dire
Qu’ils ont tout lieu de se réjouir,
Que comme lui, souvent, ils en ont pris de bonnes…
Des giclées…! Comme Tom Simpson !
Les sprinteurs, les grimpeurs, les simples équipiers
Disent qu’ils font leur choix, comme chez l’épicier :
L’un dit : Je suis “Pot belge”; un voisin “stéroïdes”;
Un troisième dit “EPO”…
Puis, du fond d’un couloir, se présente livide
Un mec en tenue de vélo.
Ce non-professionnel, gêné, un peu godiche,
Vient, debout, exposer ses moindres sentiments :
« Je prends du “kif” ! »… On le conspue, évidemment !
Le chef prend le micro et dénonce une triche !
Un joint ? Lui, un sportif ? Il fume, ce péteux ?
Croit-il que c’est permis ? Qu’il est respectueux.
De l’éthique du sport ? Donnons une sentence :
Cet effronté mérite bien une potence !
On doit le punir fermement !
Montrons le bien du doigt, le public doit bien voir
Qu’on ne peut tolérer le moindre dévoiement !
C’est le seul moyen sûr d’éclipser nos histoires.
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Wana, le 14 août 2007
d’après « Les animaux malades de la peste » de La Fontaine
Printemps
Vaguement inspiré de “La complainte du progrès” (Vian)
Vases communicants – Juin 2013
Wanagramme n’accueille personne aujourd’hui et décide de publier ici, pour lui-même, son poème : Musée des Cultures, sous forme de “Ballalaïku” = poème composé sur la structure d’une ballade (pour l’alternance des rimes) avec une combinaison de trois ensembles [Tanka (5-7-5-7-7) + Haïku (5-7-5)] et d’un envoi (7-5-7-5).
En effet, Tiers Livre et Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre à charge pour chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement…
“Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.”
Malgré l’occasion manquée de ce mois-ci, on peut lire la liste des participants sur un blog dédié à ce seul usage, tenu à jour, mois après mois, par Brigetoun : qu’elle en soit remerciée !
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Le vendredi 7 juin 2013, à Marseille, le MuCEM
Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée
ouvrira ses portes au public.
On a vraiment envie qu’il ait du succès !

Le MuCEM et la Villa Méditerranée
Photo réalisée par Damien Boeuf pour le journal Ventilo (Marseille)
Le MuCEM (avec l’ancien Fort Saint-Jean qui lui est rattaché désormais)
Photo réalisée par Julia-ZECCONI pour le site @architectureFR




