Pourquoi ?
Jeu d’acrostiche
Je secrète mes mots, rime mes hémistiches,
Et insère au début le jeu d’un acrostiche,
Une lettre par vers, veillant à rehausser,
D’un mot saillant ici, là un terme effacé.
A ce jeu que régit une exquise contrainte,
Composer me ravit et j’y ai mille feintes,
Réunies patiemment en passant les écueils,
Où le piège caché m’oblige à ouvrir l’œil.
S‘imprégner du tempo, maîtriser la mesure,
Tenir sur douze pieds, couper à la césure,
Imaginer un chant où tout vient à la fois:
Cadence et harmonie, et la rime qui choit.
Honorer, à la fin, le lecteur, ce compère,
Et lui offrir ces mots, écume de mes vers.
Wana – 12/11/2010

Joli le “jeu d’acrostiche”, dommage qu’il soit si académique 🙂
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